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L'«art» de l’enfumage

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L'«art» de l’enfumage

 

«(…) La Logique est en toute Activité Divine, puisque Celle-ci est parfaite
   et que tout ce qui est Parfait ne peut pas se passer de Logique

Enseignement Universel - «L’être humain et sa libre volonté» -


«(...) Les vrais poètes chantent la Vérité et la Vertu, pendant
que les poètes inférieurs chantent les sophismes et le vice

- Alphonse de Lamartine -


"Une demi-vérité est un mensonge complet."

- Proverbe -

 
Si la Vérité est un Diamant - ce qui est éloquemment montré dans la pièce de théâtre "Diamants" de Oskar Ernst Bernhardt - comment la vérité peut-elle être altérée, au point de se transformer  en son contraire, c'est-à-dire en mensonge? Par le fait de déguiser le mensonge en vérité. C'est ainsi qu'une erreur se transforme en crime...

En effet, si le mensonge avait l'apparence du mensonge, beaucoup le rejetteraient. Mais le vrai danger c'est lorsque le mensonge a l'apparence de la vérité. Cet "art" de travestir le mensonge en vérité est, depuis très longtemps, cultivé par les ténèbres. Pour faire passer un mensonge, rien de tel que de le mélanger avec la vérité! Dans l'antiquité grecque déjà, à l'époque de Socrate, ceux qui, sous les bravos de la foule, cultivaient cette "science du mensonge" s'appelaient les sophistes.

Un raisonnement tordu en français peut s’appeler un sophisme, mot d’origine grecque signifiant l’«art» (en réalité, cela ne peut absolument pas être un art; c'est plutôt une ruse de l'intellect pour berner son prochain!) de faire «prendre des vessies pour des lanternes».

Il peut aussi s’appeler un «non sequitur», une expression latine signifiant «qui ne suit pas {les prémisses}». En logique formelle, un argument est un non sequitur si la conclusion ne suit pas les prémisses.

L’expression «non sequitur» a même une application dans le domaine du droit, comportant une définition juridique formelle. En dénonçant un raisonnement fallacieux, il est possible à un avocat de gagner un procès.

Voyons d’abord ce qu’est un sophisme.

Le «non sequitur» peut désigner un sophisme. Bien que la conclusion puisse être tantôt vraie tantôt fausse, le raisonnement pour y parvenir, lui, est fallacieux, car il ne suit pas les prémisses. Tous les sophismes sont, en fait, des genres différents de «non sequitur».

Exemple: Prémisse 1: «Tout ce qui est rare est cher.». Prémisse 2: «Un cheval bon marché c’est rare.». Conclusion (erronée!): «Un cheval bon marché, c’est cher!».

Les deux prémisses peuvent paraître être exactes, mais la conclusion est indéniablement fausse. Mais si la conclusion est fausse, c’est déjà parce que les prémisses, au-delà des apparences, ne sont pas forcément entièrement justes.

Par exemple, il n’est pas forcément vrai que tout ce qui est rare est cher. Ce qui est vrai c’est que beaucoup de ce qui est rare est cher. Mais remplacer un «beaucoup» par un «tout» commence déjà à introduire un début d’erreur, voire – si c’est intentionnel – de mensonge.

Voici, maintenant, un exemple où cette assertion peut, en réalité, se révéler fausse:

Un gribouillis sur une feuille de papier effectué par mon "filston" lorsqu'il avait trois ans, c’est rare. Mais ce n’est pas pour autant cher, parce que - étant donné que ni lui ni moi ne sommes une célébrité -, en réalité, un tel gribouillis n’intéresse personne ou quasi personne, ce qui se montrerait rapidement si, par exemple, je le mettais en vente sur Internet! Et ce serait d’autant plus flagrant si, dans mon illusion, je voulais en demander un prix élevé! Le même gribouillis - quelle que soit sa valeur, ou son  absence de valeur, artistique réelle - s’il était, par exemple, authentiquement signé de Picasso, rien qu'à cause de sa notoriété, là, pourrait se révéler cher à acquérir.

La deuxième prémisse «Un cheval bon marché c’est rare.» n’est pas forcément, non plus, entièrement juste. En effet, les chevaux bon marché sont généralement des chevaux ordinaires et, dans la réalité, ce sont donc eux les plus répandus. Un cheval extra-ordinaire c’est, par exemple, beaucoup plus fréquemment, un champion de courses hippiques. Ce genre de chevaux – les chevaux de course –, en réalité forcément beaucoup plus rares, eux, ne sont pas «bon marché». En conclusion, un cheval bon marché ce n’est pas si rare que cela. Ce qui est réellement rare c’est un pur-sang qui soit bon marché.

Donc beaucoup d’assertions qui, de prime abord, ont l’air juste, à y regarder de plus près, en réalité, sont fausses, voire mensongères. De nos jours, les publicitaires sont souvent devenus des spécialistes dans cet «art du mensonge», l’art de flouer son prochain, dans lequel non les amateurs mais seuls les experts inspirent la considération.

En effet, à ce sujet, dans l'explication de l'Evangile éternel sur «Le Dixième Commandement», il est possible de lire:

«La sagacité selon les notions actuelles n'est, cependant, en soi, rien d'autre que la fleur d'une ruse ou un accroissement de celle-ci. Il demeure seulement étrange que chacun montre vis-à-vis de l'être humain rusé de la méfiance, mais vis-à-vis du sagace de l'estime ! L'attitude générale de base produit l'absurdité {observée}. L'être humain {qui n'est que} rusé est un gâcheur dans l'art de la satisfaction d'une convoitise, tandis que les êtres humains habiles de l'intellect sont devenus en cela des maîtres. Le gâcheur ne peut pas habiller son vouloir de belles formes et ne récolte, pour cela, que mépris apitoyé.

Envers l'être humain capable, cependant, jaillit des âmes qui honorent le même penchant l'admiration pleine d'envie! Ici encore, {toutefois,} de l'envie, parce que, sur le terrain de l'humanité actuelle, même l'admiration pour le genre semblable ne peut pas exister sans envie. Les êtres humains ne {re}connaissent pas ce puissant ressort de nombreux abus, ils ne savent plus du tout que cette envie, sous toute sorte de formes, domine et dirige actuellement leur pensée entière et leur action! Elle siège dans l'être humain individuel comme dans les peuples entiers, dirige les états, engendre les guerres comme aussi les partis, et l'éternelle zizanie là où ne serait-ce que deux personnes ont à délibérer au sujet de quoi que ce soit!». («Le Dixième Commandement»).

C'est la même aberration qui engendre le "Pas vu, pas pris!". Un "gentleman cambrioleur", style Arsène Lupin, qui réussit régulièrement à flouer la police, suscite l'admiration et l'envie, tandis que celui qui - commettant les mêmes actions - "se fait prendre" ne suscite que réprobation et mépris.

Il n’y a pas que les grosses entreprises et leurs publicitaires qui développent ainsi l’«art» du mensonge. Par exemple, il est maintenant bien connu que même les gouvernements pratiquent assidûment la manipulation et le mensonge. Un exemple bien connu est ce qui s’est passé aux États-Unis juste avant la première guerre mondiale. L’opinion publique du peuple américain était alors majoritairement très hostile à la guerre. Le gouvernement pro-guerre fit, avec succès, appel à un expert de la manipulation des foules pour retourner l’opinion publique en faveur de la guerre, ce qui fut fait en l’espace d’un an, ce qui lui permit ensuite d’imposer la conscription générale sans susciter de révoltes.

En 2021, de nombreux gouvernements – pour ne pas dire tous –, eux-mêmes manipulés et instrumentalisés par des milliardaires mondialistes et de grosses entreprises pharmaceutiques, n’ont pas hésité à pratiquer une propagande mensongère éhontée en faveur d’un soi-disant «vaxxin», plus ou moins transgénique, non seulement quasi-totalement inefficace mais, en réalité, extrêmement toxique et qui, en réalité - sans parler des modifications génétiques possiblement introduites par lui -, a - sans même parler de l'avenir - probablement déjà tué et endommagé au moins dix fois plus qu’il n’a «sauvé de vies».

Cela n’a pas empêché de nombreux gouvernements d’intoxiquer la population avec de la propagande à base de slogans totalement mensongers balancés sur les grands médias subventionnés et même sur les panneaux lumineux sur les autoroutes, du style «Tous vacc----, tous protégés!», alors que - comme amplement démontré par de vrais scientifiques indépendants - c’était totalement faux, et que les gens endommagés ou tués non par la maladie (sommes toutes, pas plus grave qu’une grippe annuelle) mais par le soi-disant «vaxxin» (qui, en réalité, n’en était pas un!) supposé à tort la prévenir ou l’atténuer. Le vrai slogan serait plutôt: "Vous êtes vaxxiné(e)?, vous êtes en danger!".

Autre exemple: Dire "Les chiffres ça ne se discute pas!" (ce qui est déjà faux en soi. Par exemple, l'écrivain français Paul Valéry disait déjà que les statistiques étaient l'art suprême du mensonge. Il disait aussi: "Le mensonge et la crédulité s'accouplent et engendrent l'Opinion.". Tout ça pour justifier de faux chiffres ou des chiffres masquant l'essentiel. Tous les prestidigitateurs savent que l'art de leur métier consiste à attirer l'attention sur ce que fait une main d'insignifiant, tandis que l'autre main fait discrètement ce qui est réellement déterminant.

Cela montre que sur une population dépourvue de conscience spirituelle un mensonge répété «ad nauseam» finit par s’imposer dans la conscience intellectuelle collective comme une «vérité sociale» (le «politiquement correct» ou «socialement correct») à défaut d’être une «vraie vérité» factuelle ou scientifique. Le souci de la plupart des gens – et c’est bien triste! – n’est plus de ressentir et de penser conformément à la vérité mais juste - par paresse d'esprit - de se conformer à la pensée dominante du moment. Toujours les esprits réellement libres dénonceront de tels faux chemins, à l'origine de la chute de la Terre.

Pour en revenir au non sequitur, il peut être issu d'erreurs au sujet de la notion logique d'implication («cela implique que» - que l’on appelle aussi «condition suffisante»). L'affirmation «Si la proposition A est vraie, alors aussi la proposition B est vraie», en raccourci, peut s'écrire: «A implique B» (ou, en langage mathématique ou formel: «A ⇒ B»).

L'erreur de raisonnement (qu’elle soit, de l’auteur, voulue ou pas) donne à cette implication plus de force qu'en réalité elle n'en a, en lui attribuant erronément la force d'une équivalence, aussi appelée «condition nécessaire et suffisante» (formulée par: «il faut et il suffit»).

Le non sequitur peut s'exprimer sous les formes suivantes:

1. Si A est vraie, alors B est vraie.

2. B est vraie.

3. Donc, A doit aussi être vraie (même si c’est faux!).

Exemple:

1. Si je suis à Paris (A), alors je suis en France (B).

2. Je suis en France.

3. Donc, je dois être à Paris.

Alors qu'en réalité – même si je peux aussi être à Paris –, je pourrais être n'importe où en France.

La forme suivante, utilisant aussi une prémisse négative, est également un «non sequitur»:

1. Si A est vraie, alors B est vraie.

2. A est fausse.

3. Donc, B est fausse.

Exemple:

1. Si je suis à Paris (A), alors je suis au France (B).

2. Je ne suis pas à Paris.

3. Donc je ne suis pas en France.

L’erreur ou même – si l’erreur est intentionnelle la tromperie consiste ici à tirer d’un cas particulier une conclusion générale.

Déjà à l'époque de Socrate, les "sophistes" étaient passés "maîtres" - grâce à la "rhétorique" - dans la "science" de tromper autrui à son propre avantage et - comme le disait un certain Gœbbels - de prouver que "le Ciel c'est l'enfer et que l'enfer c'est le Ciel"! Ainsi que le dit Roselis von Sass: "Le mensonge est l'arme de Lucifer".

Parfois le syllogisme peut lui-même être au service de la Vérité. Par exemple, lorsqu'il est dit - avec humour -: "Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!". En ce cas, le raisonnement est discutable (en ce sens que l'affirmation de départ contient déjà la conclusion), mais la conclusion est indubitablement juste! Le nombre de personnes professant une opinion n'est jamais un critère de vérité! C'est bien là, précisément, la limite du système "démocratique": l'histoire l'a très souvent montré, la masse peut tout à fait complètement se tromper!

La Logique est non seulement spirituellement mais aussi intellectuellement reconnaissable. C’est pourquoi il n’y aura jamais de Vérité spirituelle là où quelque chose est intellectuellement faux. La Logique pure ne suffit pas à reconnaître la Vérité, mais elle permet déjà d’éliminer, d’emblée, de nombreux faux chemins.

La Logique est donc une condition nécessaire de la Vérité, mais elle n’est pas forcément une condition suffisante. Car si elle permet de reconnaître ce que l’on peut appeler la «cohérence interne», à un moment donné il faut aussi de la … «cohérence externe».

À ce sujet, dans une Réponse à une question parue dans la Revue «Gralsblätter» l'Auteur écrivit:

«Tous mes Traités sont de genre purement objectif, édifiés sur la pensée-humaine logique, ce par quoi je m'efforce de ne pas abandonner le Terrain solide de la Logique objective. Ils ne reposent pas sur des communications médiales ou des processus similaires. Mais c'est aussi la raison pour laquelle ces Exposés exigent et supportent, de la part de chaque lecteur et auditeur, d'être examinés à fond, en toute indépendance. Chacun doit constamment s'examiner pour savoir si, en cela, il peut ou non suivre avec conviction, il doit aussi n'accueillir que ce qu'il tient pour juste, en fonction de son éclairage personnel et diversifié.».

C’est aussi pourquoi, au sujet de son Message, il a également dit:

"Ce n'est que dans la vie et à travers la vie elle-même que vous reconnaissez toutes les Valeurs de mon Message, et non avec votre vouloir-savoir. Et, par le Message, vous pouvez de nouveau contempler la vie avec justesse, de façon qu'elle vous soit profit{able}. Cela agit, ici aussi, avec Réciprocité et le vrai Savoir vient seulement dans l'expérience vécue!

De cette manière, vous devenez bientôt un avec le Message; il devient pour vous vie, parce que vous ne pourrez le reconnaître qu'à partir de cette vie; car il vous parle de la vie.

Vous ne devez donc pas chercher à reconnaître la Valeur du Message dans le Livre lui-même [cohérence interne], mais dans l'observation de la vie! [cohérence externe] Vous devez, par les observations zélées et les plus soigneuses de tout ce qui se déroule autour de vous et en vous-mêmes, contribuer à la possibilité que vous retrouviez le Message dans la vie, {à partir} de laquelle il vous parle.

Ceci est, pour vous, le Chemin de la véritable {Re}connaissance de mes Paroles, laquelle doit vous apporter profit et, pour finir, la Victoire sur les ténèbres! Ainsi obtiendrez-vous tout à fait autoactivement la Couronne de la Vie Éternelle, c'est-à-dire l'éternelle possibilité d'exister, conscient de soi-même, dans cette Création, ce par quoi vous pouvez alors coopérer à la poursuite de son évolution, répandant autour de vous la Bénédiction, pour la Joie et la Paix de toutes les créatures.-» («Âmes déformées»).

Reconnaître la Vérité telle qu'elle est est, de nos jours, devenu une quasi-impossibilité pour la masse des êtres humains empêtrés dans les chaînes du mensonge. Avant de pouvoir reconnaître la Vérité les êtres humains sont maintenant contraints de d'abord reconnaître l'erreur et la fausseté. Alors seulement ont-ils l'espoir de pouvoir progressivement passer de l'ombre à la Lumière...


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