Un Souvenir Sacré de l'Œuvre
de Rédemption de Jésus

Le Saint Graal et la Quête du Graal sur Terre

La plupart des êtres humains - tout au moins parmi les susceptibles de s'y intéresser un tant soit peu - croient que le Saint Graal serait la Coupe utilisée par Jésus lors de l'instauration de la Sainte Cène, le soir du Jeudi-Saint.

Certes la Sainte Cène - aussi appelée "Le Dernier Repas" - était bien un Acte du Graal, mais la croyance selon laquelle la Coupe alors utilisée par Jésus - et qui ensuite aurait servi à recueillir Son Sang au pied de la Croix - serait le Saint Graal lui-même est juste fausse.

Tout au plus ce Calice peut-il être considéré comme un Symbole terrestre du Graal, rien de moins (la Cène était un Acte du Graal!), mais rien de plus.


L'Enseignement du Message du Graal sur le Saint Graal

A ce sujet, dans l'Exposé "Le Saint Graal", dans l'Œuvre "Dans la Lumière de la Vérité" - aussi justement appelée "Message du Graal" ("Message du Graal" veut dire "Message en provenance du Saint Graal") - il est possible de lire:


"(...) par le Saint Graal n'est pas signifié le Vase que le Fils de Dieu, à la fin de Son Parcours terrestre, utilisa lors du Dernier Repas {pris} avec Ses Disciples, {et} dans lequel, ensuite, Son Sang, devant la croix, fut recueilli. Ce Vase est un Souvenir sacré de la grande Œuvre du Rédempteur {qui est celle} du Fils de Dieu, mais il n'est pas le Saint Graal que les Poètes des Légendes eurent la Grâce de chanter. Ces Poèmes ont été, par l'humanité, faussement compris.".

C'est donc clair, net et précis.

Le véritable Saint Graal n'est donc pas sur Terre. Il est à rechercher très haut, en fait tout au Sommet de la Création, et même - à vrai-dire - encore plus haut! Et encore l'être humain de genre évolué - comme l'être humain de la Terre - n'atteindra-t-il jamais le véritable Saint Graal mais tout au plus - ce qui est déjà tout à fait extra-ordinaire! - une Reproduction au Sommet de son propre Plan d'Origine: Le Paradis des esprits humains au Sommet du Spirituel humain.

Voilà pour le véritable Saint Graal, de Genre Divin et Spirituel. Ici il n'en sera pas dit davantage à ce sujet.


Le "Graal" sur Terre - Le "Graal" en tant que le Calice de la Dernière Cène

Mais qu'en est-il du Symbole du Saint Graal sur Terre: La Coupe - le Vase ou le Calice - ayant servi à l'instauration de la Cène par Jésus ainsi qu'à recueillir Son Sang au pied de la croix, ce qui - selon la Tradition - aurait été l'œuvre du Disciple Joseph d'Arimathie?

En langue vernaculaire, le mot "Graal" veut simplement dire "coupe" voire "plat". Il peut donc - en tant que simple nom commun - être utilisé pour désigner n'importe quelle Coupe, n'importe quel Vase ou Calice.

Le Saint Calice dans le Nouveau Testament

Les trois Évangiles dits "synoptiques" évoquent la Coupe utilisée par Jésus lors de la Cène:

«Il prit ensuite une Coupe; et, après avoir rendu Grâce, Il la leur donna, en disant: Buvez-en tous, car ceci est Mon Sang, le Sang de l’Alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour la rémission des péchés.» (Évangile selon Matthieu (XXVI, 27-28).

«Il prit ensuite une Coupe et, après avoir rendu Grâce, Il la leur donna, et ils en burent tous. Et Il leur dit: Ceci est Mon Sang, le Sang de l’Alliance, qui est répandu pour beaucoup.» (Évangile selon Marc XIV, 23-24).

«De même, Il prit la Coupe, après le souper, et la leur donna, en disant: Cette Coupe est la Nouvelle Alliance en Mon Sang, qui est répandu pour vous.» (Évangile selon Luc).

Curieusement, la si fondamentale "Scène de la Cène" n'est pas rapportée par Jean, et l'on se demande bien pourquoi?

Toutefois, le Saint Calice est également évoqué dans la première Épître aux Corinthiens de l'Apôtre Paul de la même manière. Étant donné qu'il n'avait pas assisté à la Cène (c'était bien avant son "chemin de Damas" et, à l'époque, il n'était pas encore l'Apôtre de Jésus bien connu!), il ne pouvait le savoir qu'après l'avoir entendu dire:

«De même, après avoir soupé, Il prit la Coupe, et dit: Cette Coupe est la Nouvelle Alliance en Mon Sang; faites ceci en mémoire de Moi, toutes les fois que vous en boirez.» (1 Épître aux Corinthiens, XI, 25).

Le Saint Calice, aujourd'hui

Existe-t-il toujours? Peut-il être contemplé quelque part comme étant l'authentique Calice utilisé par Jésus et ayant recueilli Son Sang (déjà le Sang symbolique - le Vin - et Son Sang réel)? Il existerait, à notre époque, pas moins de deux cents "Saint Calice" susceptibles d'avoir été le véritable Calice utilisé par Jésus pour la Cène! En un tel cas, au moins 199 de trop!

Toutefois, après avoir mené notre petite enquête sur le sujet, l'hypothèse présentement pour nous la plus crédible (ce n'est, toutefois, qu'une hypothèse!) serait que le Symbole du Graal sur Terre se trouverait présentement tout près de la Basilique Saint Isidore de Léon en Espagne:

En effet, le récit De locis sanctis relate le pèlerinage d'Arculfe en Terre Sainte au VII^e siècle. L'évêque aurait vu la relique conservée dans la «Chapelle du Calice» de la Basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem. D'autres documents la mentionnent encore par la suite. Ainsi selon la médiéviste Margarita Torres, un inventaire commandé par Charlemagne en 809 confirme sa présence dans le Trésor de l'église.

Après la destruction de la Basilique du Saint Sépulcre en 1009, le parcours suivi par la relique est incertain. Margarita Torres cite un second document, une note du XI^e siècle conservée à la bibliothèque de l'Université Al-Azhar du Caire, rédigée en arabe sur un parchemin et qui mentionne la «Coupe du Messie».

Ce parchemin relate l'envoi en cadeau au roi Ferdinand I^er de León, de la relique prise à Jérusalem. Les recherches de Margarita Torres l'amènent à conclure à l’authenticité du Calice de Doña Urraca, fille de Ferdinand I^er, exposé au musée San Isidoro de la Basilique "San Isidoro" de Léon. (Source)

Ce Calice est donc au centre d’une énigme historique. Non seulement Margarita Torres mais aussi un autre chercheur espagnol affirment que l’Objet, présenté dans le musée de la Basilique, serait la Coupe dans laquelle le Christ aurait bu lors de la Cène, le soir du Jeudi-Saint. Mais, bien sûr, l’affirmation ne fait pas l'unanimité dans la communauté scientifique. 

Les travaux de Margarita Torres et José Miguel Ortega del Rio les incitent à penser que le Saint Graal aurait été offert, au Xe siècle, à Ferdinand Ier, un puissant souverain chrétien espagnol, par un émir arabe d’Espagne en signe de paix. Le roi du Léon en aurait alors ensuite fait cadeau à sa fille Doña Urraca.

Et ce serait donc la fille du roi du Léon qui aurait décidé de le parer d'or et de pierres précieuses. Ainsi, seule la partie haute et en pierre du calice constituerait le Graal. Une version de l’histoire qui ne satisfait pas Carlos de Ayala, universitaire espagnol spécialiste du moyen-âge, "la légende du Graal est une invention littéraire du XIIe siècle", affirme-t-il, appuyé par nombre de ses confrères.

Commentaire: Si c'est la seule objection existant contre l'authenticité du Calice de Leon, c'est une critique tout à fait mineure qui ne prouve en rien l'inauthenticité du Calice. Le fait que ses "confrères" répètent la même chose après lui ne prouve rien, non plus. Comme disait un célèbre humoriste: "Ce n'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!".

En fait, le simple fait que - sans avoir pour cela aucune preuve - il nie l'existence même de la Coupe montre ,(c'est ce qu'il semble vouloir dire en parlant de "légende du Graal" et d'"invention littéraire" née seulement au XIIème siècle) que ce n'est nullement un Sachant ou Initié mais juste un être humain d'intellect (un simple érudit), incapable, de ce fait, de s'ouvrir à de plus hautes Réalités.

De nombreuses candidatures pour être le "Saint Graal" sur Terre

"Ce n’est pas la première fois qu’un calice est présenté comme étant Celui du Christ. C’est le cas du calice d’argent d’Antioche conservé à New York, du calice que l’on peut observer dans la cathédrale de Valence en Espagne ou encore de la coupe de l’Ordre des Templiers d’Italie, présentée à la presse en 1995." 

A ce jour, l'on décompterait, rien qu'en Europe, environ 200 coupes présentées comme étant le Graal. A noter cependant, qu’aucun d’entre elles n’est officiellement reconnue par l’Église comme étant bien celle de Jésus. Le Mystère du Saint Graal serait donc "toujours aussi épais"." (Source)

Et ce, d'autant plus qu'en réalité le Saint Graal - rappelons-le - n'a absolument rien de terrestre!

La Basilique San Isidro abrite, depuis les années 1050, "le Calice qui, depuis les quatrième ou cinquième siècle, est considéré par les communautés chrétiennes de Jérusalem comme celui du Dernier Repas", devenu un mythe au fil des siècles, a déclaré Margarita Torres, professeur d'histoire médiévale à l'université de Leon et co-auteur de l'enquête.

Ornée d'or et de pierres précieuses, la Coupe était connue, jusque là, comme le Calice de l'infante Doña Urraca, fille de Ferdinand 1er le Grand, roi de Leon de 1037 à 1065."

Parchemins égyptiens

Mais la découverte en 2011 de deux parchemins égyptiens, conservés à la Bibliothèque de l'Université Al-Azhar du Caire, suivie de trois années de recherches, ont conduit Margarita Torres et son collègue José Miguel Ortega del Rio, historien de l'art, à affirmer que le Calice de la princesse espagnole Doña Urraca est bien celui du Dernier Repas du Christ.

Seule sa partie supérieure, une coupe romaine en agate, explique l'historienne, constitue la relique légendaire, restée durant sept siècles dans l’Église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et finalement offerte à Ferdinand 1er, alors l'un des plus puissants souverains de la Chrétienté espagnole, par un émir arabe d'Espagne qui voulait sceller la paix avec lui. (...)

Selon les deux historiens, il existerait, rien qu'en Europe, environ 200 coupes présentées comme étant le Saint-Graal. Dans leur livre, ils démentent l'authenticité de certains d'entre eux, affirmant que, de leur côté, leurs travaux s'appuient sur des bases très solides.

Par exemple, ils soulignent ainsi que, selon les parchemins égyptiens, il manque un éclat sur le Calice du Christ, tout comme il en manque un sur celui de Doña Urraca. Sans, bien sûr, être une preuve absolue (en un tel domaine il n'y en a pas!), c'est néanmoins un fort indice.



Voir aussi:

https://www.arcinfo.ch/monde/espagne-le-saint-graal-de-leon-attire-les-foules-319538

https://fr.wikipedia.org/wiki/Graal

Saint Calice - Calice de Doña Urraca - Crédit