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Le Redressement des concepts déformés - Deuxième partie

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Le Redressement des concepts déformés



Suite de la Première Partie


Deuxième Partie




Roses roses

Roses

La Rédemption

Contrairement à ce qu’enseigne les églises, la Rédemption de l’humanité pécheresse ne pouvait absolument pas résider dans l’assassinat de l’Amour Incarné, le Fils de Dieu: Jésus de Nazareth. Cette mise à mort n’était qu’un meurtre sordide, un crime qualifié sur la Personne du Christ, l’Envoyé Oint de Dieu, le Verbe Divin. Au lieu de libérer l’humanité de ses fautes, cet acte, parmi les pires forfaits que l’on eut jamais commis, ne pouvait que la charger encore davantage. Tout dogme accréditant l’idée que ce crime était nécessaire à la Rédemption de l’humanité ne peut - pour ne pas dire plus - être issu que de l’intellectualisme borné des théologiens.

La Rédemption consistait uniquement pour le Fils de Dieu à apporter Sa Parole de Vie et de Vérité à l’humanité égarée dans le labyrinthe de ses fausses conceptions issues de l’assujettissement à l’intellect, afin qu’elle puisse ainsi retrouver et reprendre le Chemin qui conduit vers la Lumière, en se délivrant elle-même de ses fautes. Il n’y avait - et il n'y a toujours -, selon les Lois en vigueur dans la Création, aucune autre possibilité.



La Croix

Pour les motifs énoncés dans le paragraphe ‘’La Rédemption‘’, il n’était pas possible que la croix sur laquelle l’on a crucifié le Christ puisse racheter l’humanité; cette croix - la croix de la passion du Christ - n’était que le gibet, l’engin de mort, avec lequel, de la façon la plus ignominieuse et la plus cruelle, on L’a mis à mort. Comme telle, cette croix est la honte de l’humanité; elle ne justifie aucune vénération d’aucune sorte. Il est, du reste, en plus de la sacrilège ironie de L’avoir crucifié sur un signe rappelant le Signe de la Vérité qu’Il apportait, de surcroît, d’un goût parfois quelque peu douteux que d’avoir reproduit non seulement l’instrument de torture à des millions d’exemplaires mais aussi le Crucifié Lui-même et de L’avoir, pas toujours avec discernement, exposé en toutes sortes de lieux.

En plus de la méconnaissance du haut Sens de la Mission de Jésus, cela témoigne aussi, souvent, d’un morbide culte de la souffrance absolument pas voulu de Dieu. Ces procédés ont contribué à détourner l’intérêt de la Parole pour le diriger sur la Personne du Christ, ce qui n’était pas voulu de Lui.

Considérons, maintenant, la vraie Croix.

La Croix! On la retrouve partout. Elle constitue le Principe Directeur de la Création, le Schéma organisateur, le Thème structurant sur lequel il est possible de broder à l’infini.

 La Croix

 La Croix à branches égales

Les Branches de la Croix sont égales: L’équilibre de la Création l’exige aussi. L’on retrouve cette forme-constitution de l’Univers jusque sur une petite graine d’eucalyptus avec une étonnante netteté. Lors de la fin du cycle d’évolution de la matière, lors de l’indifférenciation moléculaire, ‘’tout ce qui est matériel perd sa forme’’ et la Croix qui a présidé à l’élaboration et à la construction des édifices physico-chimiques disparaît également dans la matière comme la matière elle-même. Tout revient alors vers le centre en un point mathématique. Nous pouvons donc comprendre que la Croix est l’expression vivante de la Force Créatrice.

Dans la matière, les deux Branches sont:

Axe vertical: les nombres atomiques des différents éléments.

Axe horizontal: la polarité positive ou négative des charges électriques des différentes particules constitutives de l’atome.

Dans la Création, les deux Genres positif et négatif (actif et passif; masculin & féminin) sont séparés. La scission a lieu à la sortie de la Sphère Divine. Mais l’activité commune et complémentaire est indispensable à l’harmonieuse transmission des Irradiations. Il n’y a que dans la Sphère Divine que l’on trouve des êtres qui portent en eux les deux Genres, masculins & féminin; ce sont les «Plus-Anciens» dont parle l’Apocalypse de Jean.

Les deux Genres, masculin et féminin, symbolisent également la Croix Vivante, en Elle-même parfaite! La Branche verticale de la Croix est la Vie positive, donc active. La Branche horizontale – de force et de longueur égales – est la Vie négative [1], donc passive. La Croix Vivante porte en elle les deux Genres.

La Croix de la Création, à partir de laquelle et autour de laquelle se développe la Création entière, exprime et manifeste la même chose.

Quant à la véritable Croix du Rédempteur, Jésus la portait indissolublement en Lui.

Elle est le Signe de la Vérité Divine! La Croix rayonnante est la Vérité dans Sa Forme originelle. L’être humain ne peut s’élever vers la Lumière que s’il connaît la Vérité. S’il ne reconnaît pas la Vérité Divine, il ne pourra, non plus, trouver la Rédemption.

Voilà pourquoi Jésus a dit à ceux qui L’écoutaient qu’ils devaient porter la Croix et Le suivre. Cela veut dire accueillir la Vérité et vivre selon Elle! S’adapter aux Lois de la Création, apprendre à pleinement les comprendre et à les utiliser au mieux.

La croix de la souffrance – qui est celle des églises – n’est donc pas la Croix du Rédempteur.

La Croix a quatre Branches ou demi-Branches. Chaque Branche se ramifie en trois pointes chacune; ceci fait que la Croix est porteuse du Chiffre 3: la Lumière, du Chiffre 4: la Nature, du Chiffre 7: la Volonté Divine, du Nombre 12: l’Ordre Cosmique, la Plénitude (donc l’Action de la Lumière: 12= 1+2= 3).

C’est pour tout cela que le pouvoir évocateur de la Croix est beaucoup plus grand que s’il s’agissait simplement du pilori sur lequel l’on tua le Christ. La croix des églises démesurément allongée vers le bas symbolise bien, dans son déséquilibre, la forte tendance qu’ont les êtres humains, suite à l’hypertrophie de leur intellect, à tout vouloir ramener, vers le bas, sur un plan terrestre. Néanmoins, des Artistes authentiquement inspirés sentirent toujours que la véritable Croix de la Vérité devait bien avoir une autre Forme et en dépit de la dictature du catholicisme, l’on peut trouver, ça et là, dans certaines églises, des Croix à branches égales inscrites ou non dans un Cercle et se rapprochant plus ou moins de la vraie Croix de la Vérité, même si les Artistes qui les dessinèrent n’étaient pas toujours forcément conscients de leurs motivations.

La Croix à Branches égales est le Signe de la Vérité Divine.

Âme

Qui est capable d’expliquer la différence entre l’âme et l’esprit? Posez, par exemple, la question à un prêtre d’une confession répandue. Et attendez; la confusion de ses réponses vous laissera perplexe. Pour l’homme de la rue, seule l’âme a conservé un certain prestige immatériel; quant à l’esprit - on l’a vu - il a été assimilé à l’intellect qui, lui, est indubitablement matériel. Or l’âme, qui est l’être humain lorsqu’il ne porte pas/plus de corps gros-matériel, et qui serait, elle, selon l’opinion commune, immatérielle, est, en fait, d’une nature encore matérielle bien que de matière {beaucoup plus} fine, puisqu’elle est constituée de toutes les fines enveloppes de l’esprit, qui l’entourent quand il est déterminé.

Quant à savoir si les animaux ont une âme, le mot lui-même l’indique à l’évidence (‘’anima’’: ‘’âme’’, en latin.) Au sens le plus strict, ils sont même les seuls à en avoir une, puisque, chez eux, cet élément est le noyau, alors que chez l’être humain, il n’est qu’une enveloppe.


Culte

Le Culte doit toucher l’Intuition et non pas l’intellect. Il doit donc éveiller le Sacré en l’être humain. Il doit, dans les formes mises en place, être capable de faire ressentir la Beauté et la Grandeur des Plans Lumineux. Il faut donc, par le Culte, rendre accessible à la perception humaine ce qui, autrement, du point de vue terrestre, est insaisissable.

Or, dans la plupart des cultes, religions, confessions, tout ce que, aujourd’hui, nous voyons résulte, en fait, d’une élaboration intellectuelle, dans laquelle, si possible, les intuitions spirituelles ne doivent être que postérieurement intégrées. Cela provoque un très sensible affaiblissement du Ressenti intuitif.

C’est pourquoi tant d’œuvres cultu{r}elles humaines sont éphémères, alors qu’elles n’auraient pas du tout besoin de l’être. Parmi elles, il faut ranger toutes sortes de cultes qui doivent sans cesse subir de nouveaux aménagements («aggiornamento») pour éviter de complètement s’effondrer sur eux-mêmes.
                                   

La Parole

‘’Les paroles s’envolent, les écrits restent.‘’ Ainsi s’expriment avec insouciance les êtres humains.

Qui a reconnu dans la Faculté de parler le haut Don fait par le Créateur? Et qui, en ce domaine, n’a pas déjà lourdement péché?

Les êtres humains ont trop tendance à oublier que chaque parole possède un pouvoir de déclenchement. La raison pour cela est que tous les mots, loin d’être des signes purement arbitraires, sont solidement ancrés dans les Lois Originelles de cette Création. L’on pourrait presque dire que chaque mot, à condition, bien sûr, qu’il soit naturellement formé par l’esprit (ce qui ne concerne pas les «mots» formés par l’intellect humain, comme les contractions arbitraires, les sigles, l’horrible «verlan», etc.), est «magique»!

Chaque mot formé par l’esprit de l’être humain est né sous la Pression des Lois; de ce fait, sa forme correspond nécessairement à son sens. Il existe un insécable lien entre le Mot et la Notion qu’il exprime. Selon l’utilisation qui en est faite, indépendamment du locuteur, il produit son effet, en fonction de son sens.

Il est donc de première nécessité de prendre garde à ses paroles. Notre langage doit être simple et vrai. La Parole vient de Dieu! Les paroles prononcées recèlent pour nous la Joie ou la douleur; elles construisent ou bien détruisent; selon la manière avec laquelle elles sont utilisées, elles peuvent apporter la Clarté ou bien le trouble.

Quant à cette forme particulière de la parole, l’expression: ‘’réciter une prière’’ montre que celui qui l’utilise n’a pas compris en quoi consiste la Prière. Celle-ci ne peut résider que dans l’Intuition et non dans les mots, qui ne peuvent, tout au plus, que conduire, donner une direction, à l’intuition correspondante.

La Gratitude

La Gratitude n’est ni une vertu ni un devoir. Aussi, les êtres humains qui se plaignent de l’ingratitude de leurs semblables feraient mieux de s’en abstenir; car, s’ils attendent un retour pour les dons qu’ils font, cela enlève toute valeur aux dons en question. Ils devraient donc cesser de considérer la Gratitude comme une qualité mais, par contre, ils devraient songer qu’il ne peut y avoir de véritable Gratitude sans que la Joie y participe.

Donc, là où la Joie n’en constitue pas la base, là où l’intensité d’un joyeux élan n’en est pas la cause, l’expression de Gratitude est employée à faux; l’on en fait un abus. En réalité, la Gratitude est une Valeur de compensation.

Lac Bleu

Lac Bleu

Le Miracle

Les Miracles existent-ils? Il y a des mots qui ont été arbitrairement forgés par l’intellect humain pour désigner des choses inexistantes, mais ces formes-là sont vides: elles ne contiennent rien puisqu’elles ne forment pas de notion et il est impossible de le ressentir intuitivement, mais tel n’est pas le cas pour le mot ‘’Miracle’’, car les miracles existent bel et bien. Ce qui n’existe pas, en revanche, c’est la conception du miracle qu’ont de nombreux croyants: celle d’un événement arbitraire qui sortirait du cadre des Lois et entrerait même en conflit avec elles.

Le mot «Miracle» signifie «étonnement», «Merveille».

Mais l’impossible ne peut avoir la faculté de nous étonner puisque, de par sa définition même, il est exclu qu’il puisse jamais voir le jour. Par contre, la possibilité du Miracle est déjà prouvée par sa réalité. Ce qui est ici étonnant, c’est l’‘’extraordinaire rapidité’’ de l’événement miraculeux et la fantastique concentration de Force qui préside à son accomplissement.

Tout ce qui est dépourvu d’une rigoureuse Logique ne possède pas la marque du Divin. Chaque Miracle est un fait absolument naturel, qui s’accomplit avec une extraordinaire rapidité et une Force concentrée. Rien ne peut se réaliser à l’encontre de l’Ordre naturel des choses.

La Patrie

Le beau mot que celui de ‘’Patrie’’! Hélas! Il a tellement servi à justifier les pires atrocités, la cruauté la plus barbare, les crimes les plus odieux que d’innombrables idéalistes aujourd’hui ne souffrent même plus de l’entendre prononcer.

La simple audition de ce mot déclenche chez eux la révolte.

Et pourtant, ce concept est l’un des plus beaux qui soient pour un être humain. C’est sans doute pour cela que c’est l’un de ceux qui ont le plus été traînés dans la boue, galvaudés, rabaissés, avilis, à tel point que la notion de Patrie est aujourd’hui si méconnaissable que la plupart des pacifistes et des non-violents s’en sont détournés avec horreur. Les gouvernements de la Terre ont utilisé ce mot à des fins tellement sordides que l’on serait tenté de dire qu’on les comprend. L’on enflammait les foules avec la pure vibration incluse en ce terme et on les envoyait se massacrer les uns les autres sur ce que l’on n’hésita pas à appeler des ‘’champs d’honneur’’, au nom de la Justice et de la Liberté bien évidemment. Le conditionnement est habile et efficace et il marche toujours. Seulement, cette fois encore, il ne faut pas verser l’enfant avec l’eau du bain, parce que l’Honneur, la Justice, la Liberté, cela existe réellement ; et ce n’est pas parce que certains utilisent cette aspiration des êtres humains vers le Noble et le Pur pour la réalisation de leurs coupables ambitions qu’il faut se détourner des lumineux Courants en provenance de la Patrie Céleste.

Certes, il faut se détourner des caricatures que l’on nous présente, ainsi que le fit Einstein, par exemple, lorsqu’il déclara: «Quiconque trouve du plaisir à marcher en rangs serrés, au son de la ‘’musique’’, est pour moi un objet de mépris… Héroïsme sur commande, violence insensée, chauvinisme pénible, comme je les hais!», mais il ne faut pas oublier que le chauvinisme n’est précisément que la caricature du véritable Amour de la Patrie et que si ces deux termes servent aujourd’hui à qualifier des comportements identiques, ils ne sont en réalité pas synonymes, puisque le premier trouve son origine dans une façon d’agir qui est précisément une déviation, alors que l’autre trouve la sienne dans le Lumineux Royaume du Spirituel-Originel.

Le Saint Graal

Le GraalLa Quête du Graal … La Divine Coupe… Parzival… Le Château-Fort de Lumière…

Il n’est pas rare qu’un « frémissement sacré » s’empare de l’esprit du chercheur lorsqu’il évoque ces sublimes Notions aux Résonances empreintes d’une ardente Nostalgie.

Qui pourrait, aujourd’hui, dire ce qu’est effectivement le Saint Graal? Personne! Personne… hormis, bien sûr, Celui Qui, Porteur du Message issu du Saint Graal, est le Roi du Saint Graal Lui-même, le Fils de Dieu enfanté hors de la Sphère Divine, Parzival connu dans la «Légende du Graal»: le Roi de la Création!

Le Saint Graal est souvent confondu avec la Coupe dont Jésus, le Fils de Dieu, se servit, tout à la fin de Sa Mission terrestre, lors de la dernière Cène prise avec ses Disciples. La Coupe, souvent représentée sur des illustrations [2], dans laquelle le Sang de Jésus fut ensuite recueilli au pied de la croix est, certes, un Souvenir sacré de l’Œuvre sublime de la Rédemption accomplie par Jésus, mais elle n’est pourtant pas le Saint Graal lui-même, qui fut chanté par les poètes. Il y a, certes, là un rapport symbolique mais rien de plus.

Le Saint Graal est certes une Coupe dont le Contenu ressemble à un Sang rouge, mais la ressemblance s’arrête là. Dedans, sans cesse, cela bouillonne et ondoie, mais sans jamais déborder. La Coupe est constamment inondée par l’intense Rayonnement de la plus éclatante Lumière. Seuls les plus purs parmi les plus purs ont la Grâce de pouvoir contempler cette Lumière. Ceux-là sont les Gardiens du Saint Graal.

Contrairement à ce que presque tout le monde s’est imaginé, le Saint Graal n’est donc pas sur la Terre ; cette fois encore, c’est l’intellect humain lié à la Terre qui est responsable de la confusion et qui, matérialisant tout ce qu’il touche, a voulu voir le Saint Graal comme une réalité terrestre, alors que l’esprit humain parvenu au stade ultime de son évolution ne pourra jamais contempler que sa dernière reproduction dans le Paradis des êtres humains.

Le Royaume de Mille Ans

Le Millénium! Ah! le doux farniente, la «dolce vita», le Paradis sur la Terre… Finies les contraintes, fini le travail (sic!), ce châtiment imposé à Adam après le péché originel. Quelles images idylliques les êtres humains n’ont-ils pas fabriquées au fil des traditions millénaristes… Et, maintenant, avec l’arrivée annoncée de l’«ère nouvelle» correspondant à la «cinquième dimension» et à l’«ascension planétaire», ça plane un maximum…! Mais la réalité est tout autre:

Pour l’humanité tout entière, le Royaume de Dieu sur Terre sera l’époque de l’Obéissance absolue!

Mais les êtres humains préfèrent rêver… Presque personne ne veut aujourd’hui admettre que le Royaume de Dieu sur Terre est, avant tout, Exigence! Que, puisque cela n’est presque jamais arrivé volontairement, le vouloir de l’être humain et ses aspirations seront contraints à enfin entièrement se plier à la Volonté du Créateur!

Si la Joie et la Paix naîtront sur la Terre, c’est uniquement parce que tous les éléments perturbateurs seront balayés avec violence de la surface de la Terre et, à l’avenir, en seront tenus éloignés. à partir d’une heure tout à fait déterminée, nul perturbateur ne pourra plus subsister sur cette Terre.

Seul les êtres humains et toutes les autres créatures qui se seront volontairement conformés à la Volonté Divine pourront encore subsister à l’avenir. S’insérer dans la Volonté Divine, cela seul confèrera la possibilité d’entrer et de vivre dans le futur Royaume de Mille Ans.

Le Bonheur

Lorsque l’on demande aux êtres humains en quoi consiste le Bonheur, l’on a de quoi être stupéfié. L’un ne sait pas ce que c’est, l’autre espère gagner au tiercé et un jeune garçon à qui l’on avait posé la question répondit: ‘’être le prince Charles, allongé sur un lit doré, à sucer des pralines…’’

«Le Lumineux Royaume du Joyeux Labeur», voilà ce que sera l’existence de l’être humain vivant à la Gloire de Dieu: être heureux dans le sens le plus vrai; telle est bien la plus complète Gratitude qu’il soit possible de Lui offrir. Rien à voir avec la paresse et le "farniente" (= "ne rien faire")! C’est là un stupéfiant pour l’esprit, un stupéfiant dont l’action est bien pire encore que celle de l’opium pour le corps. Le vrai Bonheur ne peut être atteint que par ceux qui, pour lui, portent en eux la volonté puissante!

La Sainteté

Si l’on en croit les ‘’litanies’’ – mot qui est devenu synonyme de «suite ininterrompue», d’«enfilade», de «grand nombre», etc… - la quantité de saints existant en ce bas monde est proprement vertigineuse. Il ne faut pourtant voir là qu’une incommensurable dépréciation de la Notion de ‘’Sainteté’’. En ce domaine, contrairement à ce que l’on se plait à dire, la ‘’vox populi‘’ n’est nullement la ‘’Vox Dei‘’, de loin s’en faut. Et pas davantage la voix ecclésiastique, fut-elle papale ou même papale ‘’ex cathedra’’.

La Sainteté ne saurait s’acquérir, elle est! Il n’est de Saint que Dieu, le Seigneur!

La Vie

L’idée qu’à ce jour l’être humain s’est faite de la Vie est fausse. Tout ce qu’il nommait «vie» n’est rien d’autre que la «propulsion d’un mouvement», lequel doit être considéré comme l’«effet naturel de la Vie proprement dite».

La Vie [3], la véritable Vie, est Quelque Chose d’absolument indépendant de tout le reste, Quelque Chose qui existe tout à fait En Soi et Pour Soi. Si ce n’était pas le cas, l’on ne pourrait pas la désigner comme étant ‘’La Vie’’. Tout bien considéré, une telle Vie existe uniquement en Dieu. La vie de tout ce qui n’est pas Dieu est dépendant de la Vie en Dieu. C’est là une irréfutable réalité. Il ressort de là que, en dehors de Lui, rien n’est véritablement ‘’vivant’’. La vie ne nous est que prêtée, Lui Seul la possède en propre. Et Lui Seul aussi possède la Force qui est uniquement dans la Vie.

Dieu

De la Lumière Elle-même, de Dieu, nous ne parlons pas ici. Car nous ne pouvons rien en dire. De toutes façons, nous sommes incapables de Le concevoir Tel qu’Il est. Nous devrons éternellement nous contenter du fait que DIEU EST.

Montagnes

Montagnes rosées

Conclusion

Les esprits humains sont aujourd’hui tellement engourdis qu’ils ne sont même plus capables de reconnaître à quel bas niveau ils ont traîné – suite à leur paresse et à la domination de l’intellect – toutes ces sublimes Notions dans la poussière. Devant cette grandissante confusion, le Secours ne pouvait plus venir que d’En-Haut; une fois la Vérité travestie, il n’était plus possible de reconnaître les Chemins de la Lumière. Dans Son immense Amour, Dieu permit une dernière fois que la possibilité soit offerte à l’être humain de se sauver en reconnaissant cet Amour pour ce qu’il est: le sublime Trait d’Union entre la Justice et la Pureté, avec lesquelles Il forme le Trigone Sacré de la Tri-Unité Divine. A présent, il est enfin possible de remplacer les anciens concepts par les Nouveaux Concepts, c'est-à-dire les vraies Notions spirituelles. Rien que la page "Pour l'Accompagnement" en contient déjà beaucoup...


Notes
:


[1]
Au sens purement «électrique» du mot; au sens moral, un Genre n’est, bien sûr, pas plus positif ou négatif que l’autre!

[2] On la trouve notamment représentée sur un vitrail, à droite de l’autel, dans la chapelle de Tréhorenteuc, - aussi appelée Eglise du Graal -, dans la forêt de Brocéliande - ou Forêt du Graal - en Bretagne (France)…

[3] «Das Leben» [«La Vie»] vibre dans le Nombre 111!

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