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Noël - L'Essence de Noël

Publié le : 22/12/2019 17:37:55
Catégories : La Vie Artistique Rss feed , La Vie Spirituelle Rss feed , Mystères Rss feed

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Noël - C'est quoi Noël?

L'Adoration des Mages


Noël! Noël, c'est magique!, aime-t-on à dire souvent et entend-on dire partout.

Mais pourquoi Noël est-il aussi "magique"? D'où provient la "Magie de Noël"? Au fait, Noël, c'est quoi?

Voici, pour commencer, quelques notions provenant du savoir courant à ce sujet. Par exemple, sur l'encyclopédie en ligne Wikipédia, à l'article "Noël", l'on peut découvrir de nombreuses informations linguistiques, historiques et religieuses, relativement à la Notion de "Noël"...

Naturellement, notre propos ne s'arrêtera pas là, parce que - comme toujours, ce qui, fondamentalement, nous motive ici c'est l'appréhension authentiquement spirituelle des Notions.


Origine étymologique


Le mot Noël a la même étymologie que le mot équivalent dans la plupart des langues latines (en italien: Natale, en occitan: Nadal ou Nadau, en catalan: Nadal, en portugais: Natal), ainsi qu'avec les langues celtiques, à savoir, l'adjectif latin Natalis signifiant «de naissance, relatif à la naissance» (du mot latin "natus": «né»), d'abord associé au mot latin "dies": «jour» dans la locution "natalis dies": «jour de naissance», réduite à "Natalis" par substantivation de l'adjectif en "Natále", utilisé en latin religieux pour désigner la Nativité, donc la Naissance de Jésus, le Christ, le Fils de Dieu venu sur Terre pour la Rédemption des êtres humains.

Comment, ensuite, par évolution phonétique à base de "palatalisation", "lénition", "amuïssement", et autres "dissimilations",  l'on est arrivé, de "Natalis" ou de "Natale", à "Noël", ravira sans doute les linguistes purs et durs mais ennuiera profondément tous les autres...

En résumé, "Noël", pour les langues latines, donc dérivées du latin, veut tout simplement dire "Nativité" ou "Naissance", tout en gardant toujours présent à l'esprit de quelle haute Naissance il s'agit!


Crèche de Noël - Guingamp 2019


Mais qu'en est-il pour d'autres langues? Avec "Noël", s'agit-il toujours de "Naissance" ou de "Nativité"? Pas forcément!

Pour les langues celtiques, elles possèdent un terme issu d'un étymon (mot étymologique d'origine) commun, le même que pour le français et d'autres langues latines, c'est-à-dire aussi le mot latin "natalis", ce qui donne en cornique: "Nadelik", en gallois: "Nadolig" et en breton "Nedeleg", tous à partir d'un radical commun "Nadal-", suivi d'un suffixe brittonique. Le gaélique (regroupant l'irlandais et l'écossais) a, quant à lui, donné naissance à la forme: "Nollaig".

En anglais c'est déjà différent, toujours selon Wikipédia, le mot anglais "Christmas" remonterait au vieil anglais "crīstes mæsse", l'ancien anglais "mæsse" ayant, selon les "Oxford living Dictionaries"  le sens de «célébration». Evidemment, l'on est aussi obligé de remarquer que le mot "Christ" désignant le Messie (mot d'origine hébraïque) en grec, est inclus dans "Christmas". Cela n'est probablement pas par hasard!

En allemand, "Noël" se dit, curieusement, "Weihnachten" parce que ce mot repose sur un ancien datif pluriel dans l'expression en vieux haut allemand "ze wîhen nachten" signifiant «dans les nuits sacrées», d'où "wîhennachten" ensuite devenu "Weihnachten", qui daterait, en fait, de l'époque du paganisme germanique, en laquelle l'on organisait des fêtes sacrées, les nuits d'hiver autour du solstice. Mais, s'il s'agit de désigner la véritable et unique "Nuit Sacrée", c'est le mot "Weihenacht" au singulier, aussi utilisée dans l'Enseignement Universel, qui convient bien davantage...

Chez les uns, "Noël" signifie donc "Nativité" ou "Naissance" (ce qui, du point de vue du sens, est la même chose!), tandis que, chez d'autres, cela veut dire "Cérémonie" ou "Nuit Sacrée". Mais, dans tous les cas, cela se réfère à la Venue sur Terre du Fils de Dieu, Jésus de Nazareth!


Origine historique

L'on trouve aussi cette même transposition d'une fête païenne à une fête chrétienne chez les peuples scandinaves dans le mot signifiant "Noël": en islandais "jól", en norvégien, suédois, danois "jul". Le même étymon proto-germanique "*jehwlą" a donné le vieil anglais "ġeohol", "ġēol", d'où l'anglais "yule". L'ancien français jolif «gai, joyeux, plaisant, sensuel, élégant», donc qui a donné "joli", représente un dérivé de jól à l'aide du suffixe -if.

De sorte que, même si l'origine ultime du mot français "Noël" est, de façon préparatrice, initialement liée au concept de la «Renaissance» du Soleil lors du Solstice d'Hiver, cette étymologie n'est due ni au celtique ni au germanique, mais bien au latin. Elle provient, sans aucun doute, de la Fête de la Nativité du Christ, dans laquelle le "natalis" lié au culte romain du "Sol Invictus" (la fête officielle du "dies natalis solis invicti", «jour de la naissance du soleil invaincu») est retiré de son contexte initialement païen pour prendre ensuite une signification résolument chrétienne.


Origine religieuse

L'origine de la Notion "Noël" est tellement forte que même ceux qui ne croient à rien ou même se targuent de "laïcité" ne peuvent s'empêcher de s'y référer. Et cela bien qu'existe aussi simultanément la tendance de vouloir englober la Fête de Noël dans le vague concept plus "laïque" et surtout beaucoup plus prosaïque, de "fêtes de fin d'année", lequel inclut donc aussi la Saint Sylvestre et l'arrivée du Nouvel An, et uniquement faites de réjouissances païennes et hédonistes, sans aucun regard tourné, avec gratitude, vers les Hauteurs de Lumière, d'où, uniquement, arrivent pourtant, pour les êtres humains, toute Grâce et toute Bénédiction!

La Naissance de Jésus-Christ

Aucun texte chrétien ne précise quel jour exact de l'année est né Jésus de Nazareth. Étant donné que, d'après les Récits bibliques de Noël, les troupeaux étaient dehors avec leurs bergers, certains auteurs en ont déduit que la Naissance de Jésus ne s'est probablement pas déroulée en Hiver.

Les premiers Chrétiens ne fêtaient pas encore la Naissance de Jésus, comme le font les Chrétiens à notre époque. D'ailleurs, pendant près de trois siècles, les Chrétiens ne semblent pas avoir célébré d'autre Fête annuelle que Pâques. Il aura fallu attendre plus de trois siècles et demi après Jésus-Christ pour que Noël devienne une Fête religieuse officielle et encore deux siècles pour que cette Fête soit partout généralisée.

Noël ne fait pas partie des fêtes suivies par les premiers Chrétiens et ne figure pas dans les listes publiées par Irénée de Lyon et Tertullien. C’est seulement à partir du IIIe siècle que certaines communautés chrétiennes cherchent à situer dans l’année la date de la Naissance de Jésus. De nombreuses dates furent alors proposées: (correspondant à l'Épiphanie), (mentionnée dans "De Pascha Computus", un calendrier des fêtes datant de 243), (date proposée par Clément d'Alexandrie)…

Théologiquement, la Royauté du Christ n'étant pas de ce Monde, certains théologiens comme Origène (milieu du IIIe siècle) refusent même de célébrer la Naissance de Jésus, de la même manière que cela était pratiqué à l'époque pour un souverain seulement temporel (roi, empereur, pharaon). D'après le pape Benoît XVI, Hippolyte de Rome aurait été «le premier à affirmer avec clarté que Jésus naquit le […], dans son commentaire du Livre du Prophète Daniel, écrit vers l'an ». En effet, dans certaines versions de ce texte, un passage situe la naissance de Jésus «huit jours avant les calendes de Janvier», ce qui correspondrait donc à la date du 25 Décembre.

Progressivement va apparaître le désir de faire plus précisément entrer dans l'histoire la Naissance de Jésus-Christ. À partir du IVe siècle, une Fête de la Conception et de la Naissance de Jésus-Christ, traduites par l'Épiphanie et Noël, va prendre place à côté des Fêtes plus anciennes de Pâques et de la Pentecôte dans le calendrier liturgique chrétien en cours de composition. Aussi au IVe siècle, la date du 25 Décembre a été choisie comme date pour la Fête de Noël, possiblement dans le but de la substituer aux fêtes païennes qui étaient d'usage à l'époque, comme la fête de la renaissance du Soleil Invaincu ("Sol Invictus"), le solstice d'hiver et les Saturnales romaines, qui avaient toutes lieu à la période du 25 décembre, «en leur donnant un sens nouveau». Le document le plus ancien mentionnant une célébration chrétienne à cette date du 25 Décembre est le Chronographe de 354.

Du point de vue du Calendrier Prophétique Pyramidal de David Davidson (voir le livre "Le Message de la Grande Pyramide"), la Naissance de Jésus aurait eu lieu, sous le signe de la Balance, la Nuit du 3 au 4 Octobre de l'an - 4 avant ... Jésus-Christ!


Célébration rituelle chrétienne - Sens de la Fête de Noël

Ignorantes du Calendrier Prophétique de Davidson, la plupart des Églises chrétiennes célèbrent Noël le de leur calendrier liturgique respectif. Le marquait depuis l'empereur Aurélien (depuis 274) l'anniversaire du "Sol Invictus" ["Soleil Invaincu"]. Pour des raisons symboliques, et dans un souci de christianiser les anciennes fêtes païennes, cette date fut progressivement étendue à tout l'Occident latin. Dans le Christianisme, cette date correspond donc à la Fête de la Naissance du Christ, mais pas forcément à Son Anniversaire.

Pour les Églises orthodoxes, dont le calendrier liturgique est basé sur le calendrier julien, la date du 25 Décembre correspond au du calendrier civil actuel et au solstice d'hiver du calendrier égyptien. Seule l'Église apostolique arménienne a conservé la date précise du comme jour de la Fête de Noël. L'Église catholique romaine, les Églises protestantes et les Églises chrétiennes évangéliques célèbrent Noël le du calendrier grégorien, qui est le calendrier civil actuel. Le jour de la Saint Emmanuel a été fixé tardivement dans l'empire romain d'Occident, vers le milieu du IVe siècle.

Constituant avec Pâques une des grandes fêtes chrétiennes, Noël s'est progressivement chargé de traditions locales, mélanges d'innovations et de maintien de folklore ancien, au point de présenter l'aspect d'une fête populaire possédant de nombreuses variantes, dans le temps comme dans l'espace. L'association de la mémoire d'une naissance a facilité la place centrale prise par la famille dans le sens et le déroulement de cette fête. L'Église catholique romaine insiste par exemple sur cet aspect depuis l'instauration en 1893 de la fête de la «Sainte Famille», le Dimanche suivant le 25 décembre. Les cadeaux, sous forme d'étrennes, semblent être une réminiscence des cadeaux effectués lors des fêtes romaines des Saturnales, en Décembre ("strenae").


D'un point de vue spirituel

Qu'est-il possible d'utiliser comme aides pour s'ouvrir intérieurement au Mystère de Noël?


Les Images de Noël

Nativité - Par Charles Le Brun

Nativité - Par Charles Le Brun


De nombreuses représentations de la Nativité, c'est à dire de la Naissance de Jésus, peuvent être une source constante d'inspiration.


Les Contes de Noël

Pour ceux qui y sont ouverts, il est déjà possible de se plonger dans un ou plusieurs Contes de Noël...


Les Cantiques de Noël

Et puis, pour s'approcher de l'Essence de Noël il peut aussi être bon déjà de considérer - et surtout de ressentir! - plusieurs célèbres Cantiques chrétiens...

Par exemple:


Adeste Fideles

Strophe 1 de John Francis Wade


Adeste, fideles, læti triumphantes.
Venite, venite in Bethlehem.
Natum videte Regem angelorum.
Venite, adoremus (ter)
Dominum.


Strophes 2,3 et 4
de Jean-François Borderies, autour de 1790/1794

En grege relicto humiles ad cunas,
Vocati pastores approperant,
Et nos ovanti gradu festinemus.
Venite, adoremus (ter)
Dominum.

Æterni Parentis splendorem æternum,

Velatum sub carne videbimus,
Deum infantem pannis involutum.
Venite, adoremus (ter)
Dominum.

Pro nobis egenum et fœno cubantem

Piis foveamus amplexibus;
Sic nos amantem quis non redamaret?
Venite, adoremus (ter)
Dominum.


Traduction de Don Gaspar Lefebvre (Missel Vespéral Romain):

Accourez, fidèles, joyeux,
Venez, venez à Bethléem.
Voyez le roi des Anges qui vient de naître.
Venez, adorons,
Venez adorons le Seigneur.
Dociles à la voix céleste,
les bergers quittent leur troupeau
et s'empressent de visiter son humble berceau
Et nous aussi, hâtons-nous d'y porter nos pas.
Venez, etc.
Nous verrons celui qui est la splendeur éternelle du Père,
caché sous le voile d'une chair mortelle;
Nous verrons un Dieu enfant enveloppé de langes
Venez, etc.
Embrassons pieusement ce Dieu devenu pauvre pour nous
et couché sur la paille;
Quand il nous aime ainsi,
Comment ne pas l'aimer à notre tour?
Venez, etc.

Ce chant est notamment associé à la conversion de Paul Claudel: Paul Claudel a lui-même fait le récit de sa conversion religieuse le , dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Assistant aux Vêpres de Noël, il est notamment bouleversé par l’Adeste Fideles: «Les larmes et les sanglots étaient venus et le chant si tendre de l’Adeste ajoutait encore à mon émotion».

Le mieux est sans doute de l'écouter; voici plusieurs versions:


Adeste Fideles par Luciano Pavarotti 1

Adeste Fideles, par Andre Bocelli

Adeste Fideles - Vienne - 2013

"Adeste Fideles" existe aussi en breton; en voici les paroles, ici ou encore ici.

Un autre grand classique des Cantiques de Noël est, assurément, le célèbre:

Minuit, Chrétiens

Paroles du Cantique, par Placide Cappeau:

"Minuit, Chrétiens!, c’est l’Heure solennelle,
Où l’Homme-Dieu descendit jusqu’à nous
Pour effacer la tache originelle,
Et de Son Père arrêter le courroux.
Le Monde entier tressaille d’espérance,
À cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Peuple à genoux, attends ta délivrance,
Noël, Noël, voici le Rédempteur,
Noël, Noël, voici le Rédempteur.

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l’Enfant,
Comme autrefois une Etoile brillante
Y conduisit les chefs de l’Orient.
Le Roi des rois naît dans une humble crèche;
Puissants du jour, fiers de votre grandeur,
À votre orgueil c’est de là qu’un Dieu prêche:
Courbez, courbez vos fronts devant le Rédempteur,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur.

Le Rédempteur a brisé toute entrave
La Terre est libre et le Ciel est ouvert.
Il voit un frère où n’était qu’un esclave:
L’Amour unit ceux qu’enchaînait le fer!
Qui Lui dira notre reconnaissance?
C’est pour nous tous qu’Il naît, qu’Il souffre et meurt.
Peuple, debout! Chante ta délivrance,
Noël, Noël, chantons le Rédempteur,
Noël, Noël, chantons le Rédempteur."


Ecouter "Minuit, Chrétiens"

"Minuit, Chrétiens" - par Roberto Alagna

"Minuit, Chrétiens" - Par Georges Thill

"Minuit, Chrétiens" - Par Jonas Kaufmann


"Minuit, Chrétiens" - Par Jules Bastin

"Minuit, Chrétiens" - Par José van Dam

"Minuit, Chrétiens" - Par Avi Klemberg

"Minuit, Chrétiens" - Par Tino Rossi

"Minuit, Chrétiens" - Par John Littleton

"Minuit, Chrétiens" - Par Placindo Domingo

"Minuit, Chrétiens" ("Holy Night") - Par Luciano Pavarotti

Minuit, Chrétiens en breton


Minuit, Chrétiens - Par Armand Mestral



Autres Cantiques de Noël

Venez Divin Messie - Les Anges dans nos campagnes - Douce Nuit

Il est né le Divin Enfant - Trois Anges sont venus ce soir...

Et toutes sortes d'autres Chants Chrétiens de Noël  - Etc. Etc.



Noëls Bretons:


Cantique de Noël en breton: Petrouz war an douar

Kanam Noël

Diskennet eus an Nenvou


Kanamb Noël ou encore ici.

Noel, Noel, Mabig Jesuz

Kreiz an Noz  ou bien ici.


Ce ne sont, ici, bien sûr, que quelques échantillons parmi bien d'autres. Certes, La musique et le chant, et surtout l'authentique ferveur peuvent contribuer à ouvrir les âmes et les cœurs...

Mais il est temps, maintenant, de considérer la Fête de Noël, comment elle doit être vécue selon la Volonté de la Lumière, il est temps de considérer...

Noël, selon l'Esprit

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2 commentaires

Jacob


25/12/2019 13:43:51

Bonjour, Luc. Merci pour l'expression (bien tranchée!) de votre point de vue! Dans le cas précis, il peut sembler d'être difficile d'être aussi catégorique! Le point de vue selon lequel Noël vient du latin "Natalis" est très répandu. Quelques exemples: Outre la page Wikipedia déjà citée dans l'article: - La page "https://fr.wiktionary.org/wiki/No%C3%ABl" - Où l'on peut lire: "Étymologie: (Début du XIIe siècle) Du latin "natalis" («natal, relatif à la naissance»), lequel a donné "Nael" en ancien français ("Natale" en italien et "Nadal "en occitan); le \t\ latin ayant subi un amuïssement progressif en \d\ pour disparaître (évolution que l’on retrouve dans l’évolution de "mutare" vers "muer", avec un doublet "muter" issu d’une réfection savante). L’évolution de "nael" vers "noel" (le tréma date du XVIIIe siècle) s’explique par la dissimilation des deux "a" de "natalis" - (Albert Dauzat, Larousse étymologique, Paris IV, 1980, 495b)— (AlainRey, Dictionnaire historique de la langue française, le Robert, Paris, 2012, 2250b). - La page "https://www.lexilogos.com/noel_origine.htm" - Où l'on peut lire: "Noël vient du latin "Natalis (dies)". C'est (le jour) anniversaire. "Natalis" > "Noël", comme le latin "patella" > "poêle"." (...) "Comme le "Natalis dies" des Romains a formé "Noël", c'est aussi la célébration du solstice d'hiver qui est à l'origine du nom de Noël dans les pays scandinaves.". - La page "https://pleinsfeux.org/origine-du-mot-noel/". Cette page est particulièrement intéressante, parce qu'elle exprime les deux points de vue, celui, déjà mentionné, selon lequel le mot "Noël" dérive du latin "Natalis", mais aussi, entre autres, celui que vous exprimez, à savoir que le mot "Noël" dériverait du grec "noïo hel", soit "nouveau Soleil", donnant le mot «Noioel»: "Origine du mot Noël - Il est important de savoir que le mot « Noël » n’existe qu’en Français! - En effet, on dit plus clairement en Anglais «Merry Christmas» ("Joyeuse messe de Christ"), en Allemand «Weihnachten» ("La nuit sacrée") en Espagne «Feliz Navidad», ("Joyeuse nativité"), en Italien «Buone Feste Natalizie» ("Bonne fête de nativité") et «Christougenna» (en grec) (naissance du Christ), etc… " "Le mot même de «Noël» en français a des origines énigmatiques." "Il existe en effet plusieurs hypothèses sur l’origine de mot Noël. Certains expliquent qu’Il vient de l’expression latine «dies natalis» (jour de naissance) employée pour le jour où les chrétiens célébraient la naissance du Christ. Au fil du temps «natalis»aurait évolué phonétiquement en «Nael». (Mot apparu en l’an 1120) Il serait composé du «NA» de «natalis» et du «EL» qui désigne Dieu!" "Cette interprétation par «dies natalis» véhiculerait donc l’Idée de l’incarnation de Dieu." "D’autres, justifient l’emploi du mot «Nael» en Luc 2 :11 (dans la version latine de Saint Jérôme) «Natus est vobis Emmanuel». (Il est né pour vous Emmanuel) Ainsi, «N» proviendrait de «Natus», «V» de «vobis», «E et L» «d’Emmanuel». (NVEL prononcé NAEL) Le mot «Nael» signifierait : «Il est né pour vous Emmanuel»." "D’autres y voit la contraction du mot hébreu «Emmanuel» qui se prononce : IMMANOU- EL." "L’évolution du mot «Nael» continuera jusqu’en l’an 1175, où on écrit pour la première fois le mot «Noël»." "L’«O» de «Noël» viendrait de la dissimilation des deux «A» de «natalis», et du «O» de «vobis» (Le tréma sur le E fut ajouté en l’an 1718)." "Le mot Noël aurait comme signification : «Jour de la naissance de Christ, qui est Dieu avec nous»." "Mais il y a aussi un sens caché bien moins chrétien : Ceux qui ont introduit ce mot de «Noël» ont probablement voulu établir une substitution agréable aux païens qui utilisaient le mot «noio» qui signifie nouveau et «hel» qui désigne le soleil, ce qui donne le mot «Noioel»." "Même chose en grec avec les mots «néos», qui signifie nouveau, et «hélios» qui désigne le soleil. Le culte du «Nouveau soleil» se traduit donc en grec par «Néoshelios»." Conclusion de l'article "Que dirions nous, sinon que le mot «Noël» est un mot confus et consensuel, bien français, où chacun peut y mettre un peu ce qu’il veut! C’est un mot qui amalgame le paganisme et de la foi chrétienne." Cette conclusion nous permet de concevoir qu'entre "Noël = Nativité" et "Noël = Nouveau Soleil" il y en a pour tous les goûts! Dans tous les cas ... "Joyeux Noël!".

Luc


24/12/2019 16:29:05

Je vous cite : "En résumé, "Noël", pour les langues latines, donc dérivées du latin, veut tout simplement dire "Nativité" ou "Naissance", tout en gardant toujours présent à l'esprit de quelle haute Naissance il s'agit!" Absolument pas! Le mot NOËL n'est pas d'origine latine mais d'origine grecque: NOËL vient du grec "Néo-Hélios", qui veut dire "Nouveau Soleil". C'était le nom de la fête païenne du solstice d'hiver, moment où le jour recommence à gagner du temps sur la nuit. Afin de faciliter son implantation, le christianisme papiste s'est contenté de reprendre les fêtes païennes (celtiques pour la Gaule!) en gardant ou non leur nom d'origine. Quant on connaît l'affinité du gaulois et du grec (les gaulois n'écrivaient que très peu, car leurs druides le leur interdisaient; mais s'ils le faisaient, ils écrivaient en grec), rien d'étonnant à ce que NOËL soit d'origine grecque. Le mot Noël, dans son étymologie, n'a donc rien à voir avec la notion de "nativité" mais a à voir avec la notion de "nouveauté". Alors que le Message exhorte à devenir nouveau et à abandonner l'ancien, pour tout chercheur NOËL retrouve donc son sens et sa force. Luc