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Mortel engourdissement

Publié le : 20/03/2020 15:18:17
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Mortel engourdissement



Accélération
ou engourdissement?

Voilà une question vitale, à laquelle il importe de trouver une bonne réponse…

L’on parle beaucoup, en effet, de l’«accélération de l’histoire», en particulier depuis le début du XXème siècle. Cette accélération de l’histoire est réelle, mais elle ne doit pas masquer l’effroyable engourdissement, qui, parallèlement, s’est emparé de la Terre, du fait de son éloignement de la Source Originelle de toute Vie…

Cet engourdissement - qui ne peut être détecté par l’intellect, parce que lui-même, en tant que faisant partie du {genre} matériel, est également pris par et dans l’engourdissement, mais uniquement par un esprit suffisamment en Éveil - se saisit de tout ce qui est matériel et, en particulier, en ce qui concerne notre présent propos, de la pensée humaine elle-même, qui, contrairement à ce que certains pourraient croire, est aussi, en tant que production de l’intellect, de genre matériel, même s’il s’agit d’une matière notablement plus fine…

Et l’engourdissement de la pensée humaine a lui-même pour désastreuse conséquence l’engourdissement des concepts du langage. Les mots qui les désignent sont toujours les mêmes, mais, pour les êtres humains paresseux en esprit, ils ont perdu leur pouvoir d’évocation

Quelques exemples:

Pour la plupart des gens, aujourd’hui, «amour» signifie «sexe» ou «sexualité», donc uniquement assouvissement des instincts du corps. De fausses expressions comme «faire l’amour» en témoignent clairement…

Alors que le véritable Amour est une Irradiation de l’esprit destinée à apporter le vrai Bonheur et la vraie Joie.

De même, le mot «liberté», pour de nombreux individus, signifie «licence» ou même «libertinage», avoir la possibilité de faire tout ce qui leur plaît, tout ce qui leur «passe par la tête». Alors que la vraie «Liberté» est la capacité à obéir à sa Loi intérieure, en excluant toutes les influences extérieures.

Le mot «égalité» est, lui aussi, complètement perverti. Il est compris par tous les «démocrates» comme une égalité de traitement pour tous les citoyens, ayant pour corollaire le nivellement par le bas de toutes les individualités, alors qu’il implique la nécessité pour tous de s’élever jusqu’au niveau le plus élevé, le seul où, à l’arrivée comme au départ, tous peuvent être considérés comme étant véritablement égaux.

Le mot «défavorisé» est souvent employé pour désigner une personne se trouvant dans une situation présumée injuste, mais la question est «défavorisé par qui?», car l’on oublie, le plus souvent, en cela que l’être humain récolte tout simplement ce qu’il sème

Le concept «Rédemption» est souvent défini comme le fait qu’Un Autre aurait payé la dette des pécheurs à leur place, alors qu’Il n’a fait que montrer le Chemin de l’Ascension…

Le concept «Vérité» est souvent faussement relativisé [«À chacun sa vérité!»], alors qu’il est complètement absolu: la Vérité est Une, Éternellement-Immuable!

Et l’on pourrait ainsi examiner des milliers de Notions et de concepts et l’on n’en finirait pas d’arracher toute l’ivraie plantée par les êtres humains…

Notons, au passage, que, dans notre langage, «Notion» se réfère à la partie spirituelle, tandis que le «concept» est la partie terrestre de la Notion. Employer, en français, l’un ou l’autre mot revient donc à mettre l’accent sur la partie spirituelle ou terrestre.

Qu’est-ce que l’engourdissement?

L’engourdissement, c’est ne pas se rendre compte du ralentissement du mouvement en soi et autour de soi.

Pour mieux saisir le sens d’une telle définition, considérons tout d’abord une première incontestable Vérité fondamentale:

Dans la Création, donc dans le Monde qui nous entoure, l’Univers matériel et même, surtout, dans l’Univers immatériel, tout est Mouvement.

Que celui qui en douterait vérifie! Qu’il regarde autour de lui et en lui et qu’il constate ce qu’il voit! Il peut même scientifiquement mettre en évidence ce Mouvement, le mesurer, le quantifier, etc…

Maintenant que nous avons constaté l’incontestable réalité du Mouvement autour de nous et en nous, nous pouvons nous interroger sur son Origine.

D’où vient le Mouvement?

Autant il est évident de constater sa réalité, autant cela nécessite une ouverture plus grande pour reconnaître son Origine.

Alors, avançons tout à fait tranquillement, pas à pas

L’être humain baigne, en effet, dans le Mouvement, et comme il ne connaît pas, du fait de sa propre expérience, une Réalité plus haute, il désigne le Mouvement comment étant la Vie.

Cela est, toutefois, rigoureusement considéré, inexact. Car le Mouvement n’est pas la Vie Elle-même mais uniquement la conséquence de La Vie.

La Vie est donc encore au-dessus du Mouvement et, bien qu’il en bénéficie à chaque instant, l’être humain, se trouvant bien plus bas, n’y a pas directement accès.

Car, dans La Vie se trouve L’Être. L’Être et La Vie sont Un. La Vie est indépendante en soi, alors que tout dépend d’Elle. Rien n’est au-dessus de La Vie; tout est en dessous.

L’Être, La Vie et La Lumière sont une seule et même Réalité, considérée de trois points de vue différents.

L’Être est en relation avec La Pureté, La Vie avec L’Amour, et La Justice avec La Lumière.

Le Mouvement, quant à lui, se trouve au-dessous de cette sublime Réalité.

En effet, La Lumière, de par le simple fait qu’Elle est, exerce une Pression sur tout ce qui L’entoure. Il ne peut en être autrement.

Et le Mouvement est provoqué par la Pression de la Lumière.

Ce sont là des Notions hautement spirituelles, pourtant extrêmement simples et basiques, facilement reconnaissables par l’intériorité de chaque être véritablement humain.

Si l’on continue, dans l’échelle descendante, nous pouvons voir et vérifier que, de façon tout à fait conforme aux Lois Naturelles, le Mouvement engendre, à son tour, la Chaleur (et non pas – contrairement à ce que l’on pourrait croire - l’inverse !), ce qui a été mis en évidence, par la science, avec, par exemple, ce que l’on appelle le «mouvement brownien» [1].

Et le Mouvement, grâce à la Chaleur, permet alors l’Assemblage des formes.

Sans Lumière, il ne pourrait donc y avoir de Mouvement. CQFD.

Par «Lumière» le lecteur ne doit évidemment pas penser à la lumière du Soleil ou à celle des étoiles ou encore à la lumière électrique, mais à La Lumière Qui est L’Être, La Vie Elle-même!

Notion et Concept

Une telle reconnaissance de ce qu’est La Lumière dans le Sens absolu de la Notion exige, bien sûr, que la Notion soit considérée par celui ou celle qui veut se l’approprier à son plus haut niveau. Sinon, celui qui se trouve ainsi confronté à la Notion ne pourra jamais comprendre de quoi il retourne ici.

Bien que la Lumière soit, et qu’à ce titre Elle ne soit pas «quelque chose» et que, par conséquent, l’être humain ne puisse nullement L’appréhender en tant que telle, l’être humain suffisamment ouvert en esprit peut s’en faire une Notion.

Une fois ceci posé, l’on peut préciser que La Lumière, au Sens absolu, n’est donc, pour l’être humain, pas un «Concept» mais une Notion.

En effet, de notre point de vue, un «Concept» est quelque chose qui sera formé par l’être humain lui-même, alors que la Notion lui est, au contraire, pré-existante.

Cela veut dire que, bien que la Notion de La Lumière, de La Vie ou de L’Être ne soit pas La Lumière, La Vie et L’Être Eux-mêmes, la Notion de La Lumière se tient elle-même plus haute que la lumière qui éclaire l’être humain. La Notion de La Vie qu’il peut avoir est aussi plus haute que la vie dont il jouit et la Notion de l’Être est plus haute que son propre être.

Alors que le concept est une «idée», donc une pensée formée par l’intellect humain, la Notion est une Réalité existant au-dessus de lui et qu’il ne peut appréhender qu’en Esprit

C’est dire si l’effort demandé aux lecteurs du présent écrit est grand! Car c’est un effort d’un genre dont, depuis longtemps, bien peu ont conservé l’habitude, un effort de genre … spirituel!

Il n’y a pourtant qu’ainsi, indépendamment de toute croyance, religieuse ou autre, qu’il peut reconnaître ce qui lui est dit là.

Et c’est aussi précisément ainsi, en relation avec le sujet du présent exposé, qu’il peut reconnaître si lui aussi est ou non – et à quel point - déjà victime du terrible et mortel engourdissement s’étant présentement déjà emparé de presque tout sur la Terre…

Vitesse du Mouvement

Reprenons le fil de notre réflexion, là où nous en sommes arrivés. Le lecteur peut aussi se représenter que le Mouvement, dans la Proximité de La Lumière – le mot «Lumière» étant défini comme plus haut! -, doit être encore beaucoup plus rapide, encore plus intense que dans les régions qui en sont très éloignées, c’est-à-dire, en notre cas, là où se tient présentement l’être humain de la Terre, sur sa planète.

Une simple question de «bon sens», dirait-on…

L’être humain est-il humain ou divin?

Si l’on met la présomption de côté, en particulier celle de ceux qui s’imaginent être eux-mêmes «divins» [2], l’on peut aussi facilement comprendre que trop près de La Lumière l’être humain n’a tout simplement pas la possibilité d’exister… Introduisons, à ce sujet, une parenthèse

Une simple image de cette folle présomption humaine de s’imaginer être divin nous est donnée avec le «Mythe d’Icare», Icare qui, voulant s’approcher trop près du Soleil, a vu l’attache de ses ailes fondre et est brutalement retombé sur Terre pour finir, en fait, dans la mer, où il s’est noyé… [3]

Même sans Icare, il nous suffit de nous imaginer, encore aujourd’hui, nous approcher trop près du Soleil pour savoir ce qui en résulterait… Même sur Terre, sans la couche protectrice de l’atmosphère…, nous serions «grillés» depuis longtemps!

«Devant Dieu tout passe!»,

dit fort justement le proverbe…, et c’est ce qui se passerait pour nous aussi, c’est-à-dire que, si nous avions la possibilité de nous tenir immédiatement devant Lui, nous passerions, nous fondrions littéralement devant Lui!

Heureusement, grâce à l’Omnisagesse des Lois Divines, le Paradis humain se tient, tout en étant «devant Lui», juste à la bonne distance de Lui, tout comme nous sur Terre du Soleil, de sorte que nous puissions profiter du bénéfique Rayonnement exactement comme il le faut, ni trop (pour ne pas être «grillés») ni trop peu (pour ne pas être «congelés»)!

Refermons la parenthèse relative à la présomption humaine de vouloir être divin et reprenons le fil conducteur de notre réflexion sur le Mouvement:

Processus de l’engourdissement

Dès lors où l’on s’éloigne de la Lumière «Originelle» [4], le Mouvement devient toujours plus lent et plus paresseux.

Lors du façonnage d’une forme donnée, quelle qu’elle soit, ce qui est déterminant c’est l’intensité du Mouvement ayant présidé au façonnage de la forme considérée.

Si, pour une raison ou pour une autre, la forme en question vient à s’éloigner de la Lumière, il peut arriver, peu à peu, que cette forme, antérieurement façonnée sous l’effet d’un Mouvement plus vif, soit, du fait de l’inévitable ralentissement du Mouvement dû à l’éloignement, conduite à l'engourdissement.

Ceci concerne toutes les formations existant dans la Création, quelles qu’elles soient.

Histoire de la Terre

Parmi toutes les formations existant dans la Création, considérons maintenant, en particulier, notre planète, la Terre. Elle est, hélas, la première, concernée par l’engourdissement.

La raison pour cela est que la Terre décrit présentement son orbite à une bien plus grande distance de la Lumière-Originelle que ce qu'il en était, il y a des millions d'années, lors de l’apparition de l’être humain sur la Terre.

Il ne s’agit pas là – répétons-le – de l’éloignement du Soleil ou d’un autre astre particulier diffusant de la lumière, mais de la Lumière-Originelle dont provient tout ce qui existe.

Une illustration de ce processus est le fait qu’à l’époque biblique de Mathusalem l’on vivait, en moyenne, plus de neuf cents ans, alors qu’aujourd’hui l’on n’en vit plus qu’au maximum une centaine… Au cours d’une vie humaine, les révolutions de la Terre autour du Soleil étant, depuis lors, devenues à peu près dix fois plus lentes, l’on n’en expérimente plus, en moyenne, qu’une petite centaine… De ce fait, depuis ce temps-là, pour vivre la même quantité d’expériences vécues, il est devenu nécessaire de vivre dix vies au lieu d’une

Les êtres humains, depuis ce temps-là, de par l’activité faussement orientée de leur libre vouloir – lequel leur fut donné par Dieu comme faisant partie, en propre, de leur genre même - se sont éloignés de Dieu. Il s’agit, certes, là d’un éloignement spirituel, mais qui, en fonction de l’Activité des Lois de la Création s’exerçant de la même manière sur tous les Plans, n’a pas manqué de se répercuter en éloignement «géographique», c’est-à-dire matériel.

Étant donné qu’un être humain ne vit pas seul sur une planète mais que s’y développe une humanité, c’est le vouloir de la partie la plus importante de l’humanité considérée qui détermine l’orientation globale de la planète, et c’est bien ce que nous voyons, aujourd’hui, pour la Terre.

Le vouloir global de la majorité des habitants de la Terre a eu pour résultante un éloignement de la Terre de la Lumière-Originelle, lequel éloignement peut aussi être désigné comme un abaissement de la position de notre planète dans le Cosmos.

Étant donné que tous les corps cosmiques tournent sans cesse dans l’Univers et qu’aux rotations individuelles s’ajoutent encore des rotations de systèmes planétaires entiers, l’être humain vit dans un Univers qui lui apparaît comme «relatif» [5]. Il ne sait jamais où sont le «haut» et le «bas» et dans quel «sens» il se trouve…

Cela est, bien évidemment, le point de vue humain, et il ne peut pas en avoir d’autre, mais cela n’empêche nullement que, par rapport à la Lumière-Originelle, il y ait bien un «haut» et un «bas» dans cet Univers…

Étant donné qu’il n’existe que ces deux points de repères, correspondant aussi à la «Lumière» et aux «ténèbres», il est facile de comprendre que tout éloignement de la Lumière doive conduire en direction des ténèbres, ce qui, dans le cas de la Terre, s’est traduit, sous l’effet de la Loi de la Pesanteur Spirituelle, par un alourdissement la faisant descendre plus bas dans le Cosmos.

L’être humain en face de son Dieu

Lorsque l’on considère ce que de nombreux êtres humains, y compris nombre d’écrivains célèbres, disent de Dieu – Qui est, pourtant, quoi qu’ils en pensent et disent, leur Créateur - l’on reste effrayé de l’ampleur de leur inconscience, présomption ou témérité, parce que toute cette révolte contre Dieu ne peut se terminer que d’une seule manière…

Si tant d’êtres humains ont totalement perdu la possibilité de correctement concevoir et se représenter leur Dieu – et donc, simultanément, la faculté de se tenir tout aussi correctement devant Lui -, c’est tout simplement parce que, depuis fort longtemps, au lieu de maintenir en haut leur esprit, naturellement orienté vers le Haut, ils ont placé au-dessus l’intellect, lequel est fondamentalement orienté vers le bas, vers la grossière matière - tout simplement parce qu'il a été créé pour cela -, lequel intellect opprime donc l’esprit et est, par genre, incapable de reconnaître Dieu…

Le Plan Divin pour l’être humain de la Terre

Le Plan Divin pour l’être humain était donc que l’esprit, doté de la faculté de réception de toutes les fines radiations et impressions issues d'En-Haut, donc des Hauteurs lumineuses, fasse son travail de réception et de médiation à l’égard des autres créatures et formes de vie animales et végétales de manière absolument parfaite, tandis toute l'action extérieure dans le matériel le plus grossier, donc dans la matière, devait être le travail de l'intellect.

Le travail de l’esprit est effectué, dans le corps humain, par le cervelet [6], auquel, en tant que «cerveau intuitif», incombe la réception et la transmission, en vue de leur élaboration, des impressions spirituelles issues d'En-Haut, lesquelles impressions sont, par nature, plus légères et plus lumineuses que la grossière matière.

Le travail de l’intellect est effectué, dans le corps humain, par le cerveau antérieur, placé devant par rapport au cerveau arrière, parce que c’est lui qui est, le premier, en contact avec la réalité terrestre extérieure gros-matérielle, à laquelle l’être humain se trouve confronté, lorsqu’il est incarné

Le Plan du Créateur était donc, pour le plus grand profit des êtres humains, l’harmonieuse coopération des deux cerveaux, le postérieur et l’antérieur, les deux étant de poids et de volumes égaux. [7] Aujourd’hui, l’on en est très loin ! Et une vue de l’encéphale humain montre comment le cervelet, tout petit et ratatiné, se trouve littéralement « écrasé » par le gros cerveau antérieur au-dessus de lui…

Le déséquilibre encéphalique

N’est-il pas frappant qu’aucune «grosse tête» - aussi appelée «scientifique» - dominée par la masse de son gros cerveau écrasant son petit ne se soit jamais étonnée de ce flagrant déséquilibre? [8]
Ce sont donc des déséquilibrés, des hypertrophiés du cerveau - orienté sur le seul matériel - et des corollairement atrophiés du cervelet qui dominent la Terre, alors que les «savants» - qui ne sont pourtant pas des «sachants»! – ne reconnaissent au cervelet qu’un rôle tout à fait mineur, notamment dans la fonction de l’équilibre du corps…

Du fait de son intérêt exclusivement centré vers la Terre – symboliquement parlant, l’on peut dire que l’«homo présumé sapiens» ne fait que se regarder le bout des pieds - l'être humain n’a unilatéralement voué son énergie qu’à une activité exclusivement terrestre, donc gros-matérielle, ce qui fait que, avec le temps, son activité spirituelle s’est trouvée complètement étouffée, littéralement asphyxiée.

Et en vertu du principe, découlant de la Loi de l’Évolution, selon lequel «la fonction crée l’organe» [9], du fait de son activité démesurée par rapport au cervelet, le cerveau antérieur devait, peu à peu, trop se développer, tandis que le cervelet négligé, devenant, de ce fait, toujours plus inapte à recevoir, se ratatina.

Le péché héréditaire

C’est ce phénomène qui est à l’origine de ce qui, au fil des millénaires, lors de la reproduction du genre humain sur Terre, allait devenir le péché héréditaire. [10] L’expression doit, toutefois, être précisée, parce que, en réalité, à la naissance, les enfants héritent non pas du péché lui-même – ce qui serait injuste et une telle injustice ne serait pas permise par les Lois parfaites du Créateur! -, mais uniquement du danger de pécher, ce qui est sensiblement différent.

Certains objecteront peut-être que même hériter seulement du danger de péché et non du péché lui-même serait quand même une injustice par rapport à ceux qui sont nés avant la survenue de la chute – et donc du péché – sur la Terre. À ceux-là il suffit de répondre qu’une telle objection ne vaudrait que dans le cas où les âmes nées avant et celles nées après ne seraient pas les mêmes!

Il est clair que venir sur Terre avec un cerveau antérieur beaucoup plus développé que le cervelet postérieur, produit une sorte de «prédisposition» à l'éveil du péché héréditaire, lequel consiste dans la prédisposition à diriger, d'emblée, sa pensée uniquement sur le terrestre, donc vers le bas, vers les ténèbres, vers ce qui s’est détourné de Dieu.

Étant donné que le processus est fort simple, tout être humain sérieux et de bon vouloir peut facilement comprendre cela.

Les détournés de Dieu

Du coup, il peut aussi concevoir d’autant mieux à quel point sont grandes l’arrogance et la présomption de ceux qui, par la soumission volontaire à l’intellect, s’étant eux-mêmes rendus incapables de concevoir Dieu et Sa Volonté, veulent maintenant Lui en faire le reproche! Ils sont aussi ridicules que quelqu’un qui, s’étant lui-même volontairement crevé les yeux et les tympans, se plaindrait ensuite de ne pas pouvoir ni voir ni entendre!

L’être humain terrestre qui a, au départ, avec un cervelet opérationnel, tout reçu pour facilement reconnaître le Créateur et Sa Volonté, ne peut pas exiger, après qu’il eut jeté le Présent divin aux orties, que la Reconnaissance pour cela doive encore lui échoir, sans qu’il ait, pour cela, le plus petit effort à faire! De tels présomptueux ne font que commettre de nouveaux péchés, lorsqu'ils exigent qu'il doive leur être prouvé que leurs conceptions sont fausses! Ce sont eux et eux seuls qui se sont rendus complètement inaptes à la Reconnaissance, et se sont écartés de la Voie juste, sur laquelle, au Commencement, ils se trouvaient! Il n’est que de concevoir ce qui arrive à celui qui, dans la Parabole des Talents de Jésus, a lui-même enseveli son Talent pour comprendre à quel point cette attitude d’exigence est fausse! Cela ressemble au cri d’antan: «Descends de la croix, si Tu es le Fils de Dieu!».

La Terre s’engourdit

L’on récapitule: Au fur et à mesure qu'une «chose» quelconque – être vivant, planète ou tout autre réalité - s'éloigne de la Lumière-Originelle, qui est à l'Origine de la pression s’exerçant sur tout l’existant, Pression qui apporte comme conséquence le mouvement, alors, toujours plus, dans la Création, se ralentit donc le mouvement pour elle.

C’est ce qui se passe, depuis plusieurs décennies, à notre époque, pour et sur la Terre! Son orbite – ce qui n’est, à cause de la relativité de notre point de vue, pas détectable par des observatoires astronomiques se trouvant sur Terre, dans le système solaire ou dans la galaxie - s'est, par la faute des êtres humains qui vivent sur elle, de plus en plus éloignée de l’Origine de la Lumière. De ce fait, tous les mouvements sur Terre sont déjà devenus plus lents et plus paresseux, ce qui fait que bien des choses, sur notre pauvre planète, sont déjà proches du stade de l'engourdissement.

Cet engourdissement comprend lui-même de nombreux degrés, ce qui fait qu’il n'est pas si facile de le reconnaître, surtout au début. Nous voyons bien, du reste, que presque personne ne s’en est rendu compte; tout au contraire, beaucoup s’imaginent même en pleine phase d’accélération… Et même au cours de l’avancement de l’engourdissement, il est très difficile de s’en rendre compte, sauf si, avant qu’il ne soit définitivement trop tard, un Éclair de Lumière incite, un jour, au Réveil et à examiner avec la plus grande acuité nos actuelles conditions de vie.

S’il est si difficile de le reconnaître et de le mettre en évidence, c’est essentiellement parce que tout ce qui se trouve sur l'orbite de ces mouvements en cours de ralentissement se trouve aussi, exactement dans la même mesure, entraîné dans la densification croissante conduisant à l'engourdissement.

Prenons un exemple: la mesure du {déplacement dans le} Temps. S’il n’y avait qu’une seule horloge à ralentir, l’on pourrait aussitôt mettre le fait en évidence en comparant l’heure qu’elle indique avec les autres horloges de la Terre, y compris la Terre elle-même, en tant que la plus grosse Horloge terrestre.

Mais comme toutes les horloges sans exception sont prises dans le même engourdissant mouvement, le ralentissement global affectant absolument tout dans la matière est absolument impossible à mettre matériellement en évidence, avant le moment où le temps en vigueur sur Terre sera comparé à celui de l’Horloge Cosmique située en dehors de la Création matérielle et se trouvant donc, quant à elle, conforme à l’Heure véritable vue d’En Haut. À ce moment-là, l’on constatera avec stupéfaction qu’il est Minuit alors que l’on se croyait encore, à quelque chose près, vers 18 Heures!

De ce point de vue, effet paradoxal du ralentissement, la valeur d’une heure va sans cesse en diminuant, de sorte que par rapport à une heure du début du XXème siècle, une heure actuelle n’en vaille plus que les trois quarts ou même, maintenant, plus que la moitié… Les journées font toujours 24 heures, mais, du fait qu’elles sont plus courtes, passent - subjectivement considéré - notablement plus vite

La raison en est que le ralentissement du Mouvement diminue la quantité d’expériences vécues au cours d’un laps de temps donné.

Et en ce qui concerne les êtres humains de la Terre – bien que les plus rapides, ou les «moins lents», d’entre eux courent toujours «le» cent mètres en moins de dix secondes mesurées à un chronomètre lui aussi engourdi - le ralentissement ne vaut pas seulement pour les corps se mouvant toujours plus lentement, mais absolument pour tout les concernant. Cela concerne aussi les petites choses, de même que les moins matérielles.

En particulier, la pensée de l’être humain, comme donné à comprendre au début du présent écrit, est aussi en plein engourdissement.

D’imperceptible manière, s'altèrent et se décalent aussi tous les Concepts, même ceux, comme déjà vu, qui ont trait au véritable sens du langage.

Ceci est tout simplement une catastrophe silencieuse sans pareille, car, même en utilisant les mêmes mots, les êtres humains ne peuvent plus se comprendre, étant donné que ces mots ne signifient plus la même chose pour eux. De nouveau, du fait de la domination intellectuelle et de l’engourdissement en résultant, c’est Babel sur Terre!

De même que pour les horloges, toutes en retard par rapport à l’Horloge Cosmique invisible sur Terre, l'être humain ne peut pas remarquer que son prochain s’engourdit, car, de la même manière, lui aussi s’engourdit et – semblable à la Parabole du Copeau et de la Poutre - son engourdissement l’empêche de voir celui de son co-être humain.

Il n’y a qu’une seule manière d’échapper à cela, c’est de sortir de cette vibration paresseuse. Sa pensée, parce qu’encore matérielle, ne peut pas le faire, mais son esprit, animé du plus fort vouloir, s’il s’efforce, encore une fois, de combattre avec ténacité pour s'élever et pour ainsi de nouveau parvenir un peu plus près de la Lumière, deviendra aussi progressivement plus mobile, et ainsi plus léger et plus lumineux, ce qui lui permettra alors de favoriser aussi la reconnaissance terrestre.

À ce moment-là, mais pas avant, il verra, ou - tout au moins - ressentira, avec épouvante et consternation, jusqu'à quel bas niveau sont déjà parvenues, sur Terre, du fait de l'engourdissement, les distorsions de toutes les notions.

Il verra à quel point tout est devenu étriqué et riquiqui, à quel point fait partout défaut la large vision du réel tel qu’il est, parce qu’à cause de l’étroitesse de vues des êtres humains d’intellect déjà parvenus à un stade élevé d’engourdissement, tous les concepts et conceptions en dérivant sont comprimés en d'étroites et infranchissables limites, qui, après un temps déterminé, doivent finir par complètement étouffer tout ce qui se trouve enserré en elles.

Oui, tous les Concepts à l’origine des conceptions humaines sont devenus déformés, mais, à présent, c’est pire que jamais, ils glissent lentement vers le bas, sur le chemin de l'engourdissement, du fait de leur constant éloignement de la Lumière-Originelle.

Il n'est pas forcément utile de donner d’autres exemples que ceux qui ont été donnés au début du présent exposé; le lecteur ouvert pourra lui-même en trouver de forts nombreux. Quant à ceux qui sont déjà trop engourdis, à supposer que certains d’entre eux en viennent à lire ces lignes – ce qui est déjà assez peu probable -, ils trouveraient toujours des arguments purement intellectuels pour nier le phénomène de l’engourdissement, lequel ne peut pourtant être reconnu que par un esprit dont le mouvement intérieur devient supérieur à celui du milieu qui l’environne.

Les devenus trop rigidement engourdis ou trop paresseux pour vouloir y réfléchir à fond, il faut tranquillement les laisser suivre leur chemin et voir eux-mêmes où il les conduit, car il est bien connu qu’il n’est de pires sourds que ceux qui ne veulent rien entendre, de sorte que l’on ne peut plus rien pour eux et que l’on doive s’en tenir à l’écart.

Le processus de la parole

Voici maintenant un Savoir fondamental, connu depuis le début du XXème siècle par ceux qui, alors déjà, se sont ouverts à l’Enseignement Universel.

Cette précision chronologique est ici apportée, parce que des applications pratiques de ce Savoir - du fait que le Savoir a alors, pour la première fois, été donné sur Terre, imprégnant ainsi diverses centrales de formes-pensées - n’arrivent que maintenant, et de façon seulement empirique, avec le tournant du Millénaire…

Tout tient, déjà, dans cette seule Phrase:

Par le son, le ton et la composition d'un mot, sont activées des forces de création qui n'agissent pas selon le sens du locuteur, mais bien selon le sens du mot lui-même dans sa signification.

Victor Hugo, un – en bien des domaines même si pas en tous – authentique Sachant du XIXème siècle, l’a fort justement écrit:

«Le Mot, qu’on le sache, est un être vivant,
  La main du Songeur vibre et tremble en l’écrivant!».

La raison d’être de ce puissant Processus est que la signification d’un Mot fut jadis donnée au Mot considéré par ces mêmes forces que, par effet rétroactif, le mot, lorsqu’il est utilisé, met en mouvement.

L’on peut donc dire que les Forces en question sont, de ce fait, précisément accordées avec le juste sens du mot, ou, inversement, que le juste sens du Mot déclenche les Forces exactement correspondantes.

Ce n’est donc pas le vouloir de celui qui parle ou même écrit, ou – encore moins! - ce qu’il pense être la signification des Mots qui déclenche les Forces, lesquelles n’ont, par conséquent, strictement rien à voir avec l’autosuggestion, mais uniquement l’indestructible relation existant entre le Mot et sa signification intrinsèque.

Sens et mot sont simultanément nés du mouvement correspondant des Forces, et c'est bien pourquoi ils sont indissociablement un! Et donc inséparables.

De ce fait, sur Terre, même la parole humaine, en tant que modeste reflet du Verbe Divin, peut, le temps qui lui est accordé pour cela, agir sur l'activité de la Création dont l’être humain parlant considéré fait partie, de façon édificatrice ou destructrice.

Certains êtres humains au moins partiellement dominés par leur propre intellect objecteront que des effets peuvent aussi être observés, même lorsque plusieurs êtres humains se font des idées différentes à partir d’un même Mot.

Cela peut, en effet, s’avérer juste, mais, en l’occurrence, ils n’ont pas {encore} reconnu que les effets observés ne viennent pas des Mots – en de tels cas faussement utilisés - mais bien de la pensée du locuteur ou du scripteur considéré.

Car le processus de penser de l'être humain met, en effet, à son tour, en mouvement d'autres Courants de Force, qui, eux, correspondent au sens non pas des Mots mais de la pensée.

Ce processus du penser suit une voie parallèle au processus du parler, mais ne se confond pas avec lui.

C'est précisément la raison pour laquelle l'être humain devrait, de façon générale, faire l’effort de choisir, pour l'expression de sa pensée, les mots justes et ainsi, par conséquent, de ressentir de manière plus juste et plus claire.

Comme le disait fort justement l’auteur de «L’Art poétique», l’écrivain français classique Boileau:

«Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement
 Et les mots pour le dire arrivent aisément.».

Et, au sujet des fausses manières de parler des êtres humains engourdis, il y a encore, précisément, beaucoup à dire!

Intellectualisation de la Parole

Prenons un exemple: Le parler des êtres humains devient toujours plus intellectualisé.

Exemple dans l’exemple: la manie d’allonger les mots et de systématiser toutes les Notions et Concepts.

Exemple dans l’exemple dans l’exemple:

Un exemple des plus simples: Le Mot, le verbe, le fait de «Voir». Il est simple, il est fort, il est clair. En langue allemande «Voir» se dit «Sehen» et le verbe – comme à peu près tous les verbes allemands - peut aussi, grâce au simple fait de placer un article devant, facilement se substantiver pour donner un nom: «das Sehen»: «le {fait de} Voir».

À partir du mot/verbe «Voir» est formé le mot/nom «Vision». La Vision est moins forte que le Voir. À partir du nom «Vision» est, à son tour, formé le verbe «visionner».Si l’on «visionne» une «cassette vidéo», l’on va «voir» une réalité virtuelle faite d’images animées et non la réalité elle-même; il y a donc un affaiblissement naturel du concept.

Un tel affaiblissement est normal, lorsque le nouveau concept se réfère à un degré de réalité inférieur.

Mais si l’on parle – comme, sous l’influence de la domination de l’intellect, on peut le voir de plus en plus - de visionner non plus un film mais une réalité vivante, il y a là un problème! C’est la même chose pour «auditionner» au lieu d’«entendre» ou «écouter», etc…

D’une façon générale, plus l’on rajoute de suffixes à un concept-racine de base et plus on perd le vivant pour s’en aller dans l’intellectualisation morte

L’on peut ainsi parfois aboutir à des mots de plus en plus longs, comportant plusieurs suffixes enchaînés les uns aux autres pour, au cours du processus de dilution, perdre de plus en plus de sens vivant et finir par aboutir à un concept cent pour cent intellectuel ne signifiant plus rien, ou presque.

À bas les «ismes»!

Quelle différence y a-t-il entre être spirituel et être spiritualiste? Entre spiritualité et spiritualisme? Dans le premier cas il y a la Réalité elle-même, celle de la Vie spirituelle, tandis que dans le deuxième il y a, avec une vibration plus faible, une intellectualisation du concept.

C’est la même chose pour tout: Tous les «ismes» sans exception sont des intellectualisations d’un concept de base. Le concept «est», tandis que – si l’on peut dire l’«ismisation» du concept lui place une «couche mentale» autour, laquelle agit comme une gangue isolant le Concept vivant d’avec la Source de Vie, et donc de Force.

Cela donne des mots sans chaleur, froids, sans vie, incapables de susciter un quelconque Élan de l’Intuition. Exemples: communisme, socialisme, capitalisme, libéralisme, mondialisme, etc…

De telles limitations de concepts, avec leurs funestes conséquences, sont déjà devenues innombrables, ainsi qu'une très mauvaise habitude parmi les êtres humains de la Terre.

Les esclaves de l'intellect s’en saisissent avidement, parce que, pour eux, ces concepts tronqués sont devenus synonymes de leurs instruments de pouvoir; ils agissent en tant que les volontaires courroies de transmission des influences lucifériennes issues des plus pesantes ténèbres.

Les hautes Notions, elles, les font railleusement sourire. Ce sont pourtant elles et elles seules qui sont capables de servir d’ancrage aux hauts courants qui parcourent la Création et qui portent en eux la Volonté de Dieu et ainsi la Justice de Dieu, sous Sa forme pure. S’imprégner de ces hautes et pures Notions permet de retrouver alors la véritable Humanitude, que nous avons perdue.

Si l’on supprimait tous les «ismes» et tous les autres faux concepts, que de souffrances seraient ainsi évitées et combien d'êtres malintentionnés, parmi les pseudo-êtres-humains, se verraient ainsi retirer toute possibilité d'agir!

Comment peut-on reconnaître l’engourdissement?

C’est à la grande confusion qui sévit parmi tous les êtres humains, qui ne peuvent réellement se comprendre mutuellement que de moins en moins, ce qui fait croître et fleurir la discorde, la méfiance, la calomnie, l'envie et la haine, qu’il est possible de reconnaître l’instauration du mortel engourdissement.

Cette confusion est le signe déterminant et infaillible de l'engourdissement croissant actuellement, de mois en mois, sur la Terre!

Le Remède

Un seul Remède contre l’engourdissement:

Arracher son esprit en direction du Haut,
  commencer à penser et parler en voyant large et vaste!

Cela exige, bien sûr, de ne pas seulement travailler avec l'intellect, qui appartient à la matière la plus grossière, mais d’offrir, de nouveau, à l’esprit les possibilités de guider l’intellect, lequel doit seulement servir l’esprit, selon la Détermination du Créateur, Qui, au commencement, nous fit naître, ici sur Terre, sans aucune déformation!

Tant de choses se tiennent déjà à un stade avancé de l'engourdissement.

Pour ceux qui ne comprennent plus rien à ces simples paroles, il n’y a plus rien à dire, mais pour ceux qu’elles interpellent encore, ils doivent savoir que, sans arrachement de leur esprit – lequel arrachement ne peut plus s’effectuer sans douleur! - leur pensée tout entière peut être atteinte par l’engourdissement, hors duquel, passé un certain stade, il n’y a plus de chemin de retour… C’est comme un lent, sinistre et mortel enlisement dans un bourbeux marécage, dont personne ne peut se sortir en se tirant soi-même par les cheveux…

Les conséquences en sont alors uniquement, pour les embourbés, tout d’abord malaises croissants, puis souffrances se succédant l’une à l’autre, pour, finalement, les précipiter, depuis la condition humaine, jusqu'à l’extrêmement bas niveau d'une machine vide, avec micropuces intégrées – celle de l’«homme bionique » - ne servant que les ténébreux plans des autoproclamés «rois de la Terre» (au sens apocalyptique), loin de toute Lumière.



Notes
:

[1] Ce phénomène a été découvert en 1827 par le botaniste Brown. Pour l'observer, il faut examiner au microscope une suspension de très petites particules (diamètre de quelques microns). Ces particules effectuent des mouvements incessants et aléatoires. Ces mouvements résultent des impulsions transmises par les molécules du milieu soumises à l'agitation thermique.

[2] Aberration, hélas, aujourd’hui extrêmement répandue. Pourtant, il n’est que de se regarder dans un miroir pour se rendre compte de la folle témérité d’une telle prétention. À ce sujet, Fontenelle a dit: «Dieu a fait l’homme à Son Image; il le Lui a bien rendu!». Et un autre auteur, témoignant par l’absurde: «On raconte que Dieu a créé l'homme à Son Image. Il nous a donné là une faible idée de Ses charmes. Toutes fois que je rencontre N... qui est bas de ventre, court-jambé, avec une tête piriforme et des aubergines pour mains, j'ai envie de lui dire: "Est-ce que vous n'avez pas honte de représenter la Divinité de cette façon-là?"». Et un autre: «Si Dieu nous avait vraiment fait à Son Image, il y aurait moins de chirurgiens esthétiques.». Et Paul Valéry: «L'homme vaut-il la peine de déranger un Dieu pour le "créer"?».

[3] Rappel du Mythe: Dédale et son fils Icare, retenus prisonniers dans le labyrinthe du roi Minos en Crète, tentèrent de s'échapper en confectionnant des ailes à l'aide de cire et de plumes. Dédaignant les conseils de Dédale, Icare vola trop près du soleil. Son imprudence provoqua la fonte de ses ailes, sa chute et sa noyade dans la mer.

[4] Les guillemets viennent du fait que la Lumière n’est «Originelle» que par rapport à nous les êtres humains; en réalité, Elle n’est pas Originelle, mais Elle est, tout simplement.

[5] Concept qui évoque la «théorie de la relativité» d’Albert Einstein.

[6] « Cervelet » ou «petit cerveau»; dans cette appellation réside la tragique et accusatrice ironie, montrant ce que l’être humain a fait de son «cerveau intuitif» qu’est le cerveau postérieur

[7] Pour d’autres précisions à ce sujet, se référer, notamment, à l’écrit «Les ravages de l’intellect».

[8] La distinction/opposition entre hémisphère droit et hémisphère gauche du cerveau antérieur a souvent été faite, mais le pourtant flagrant déséquilibre encéphalique cervelet/cerveau ne semble, curieusement, avoir encore été jamais remarqué par aucun «scientifique» intellectuel… La raison pour cela est pourtant simple à comprendre, car il y a là un rapport de genre semblable: ceux qui ont une telle considération pour leur cher cerveau sont loin de se douter qu’ils lui doivent à peu près tous les maux de la Terre…

[9] En fait, le terme «crée» est, bien sûr, impropre; littéralement parlant, la fonction ne crée pas l’organe; elle ne fait que le développer ou, au contraire, l’atrophier

[10] Il y a donc une différence entre le «péché originel» dont il est question dans le catéchisme de l’église catholique et le «péché héréditaire» donnant du phénomène une image plus juste.



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 (avec http://)

1 commentaires

Intueri


23/03/2020 11:16:40

Merci pour cet enseignement riche, éclairant; cela stimule l'esprit et apporte ainsi une émulation saine pour un progrès constant.