Mallona, la planète explosée
D'après le récit d'une voyante (psychométrie) anonyme. Traduction française et Introduction de Jean Choisel.
Citation de l'aviateur Charles Lindbergh (le premier à avoir traversé l'Atlantique en avion).
Préface de M. Kahir.
Article de Charles-Noël Martin - Extraits de la revue "Planète".
Présentation
Portée par un puissant souffle spirituel, l'histoire de la fin de Mallona, la planète dite d'Olbers (astronome allemand), qui, selon la loi de Titius et Bode (astronomes allemands) existait jadis, à la place de la ceinture d'astéroïdes, dans notre système solaire, entre Mars et Jupiter, avant qu'elle n'explose...
La fin des Malloniens, avant qu'ils ne se réincarnent en tant que ... Terriens... Un récit saisissant!
Et un grave avertissement pour les Terriens! ("T'es rien, Terrien!")
Préface pour la deuxième édition allemande par M. Kahir
"Témoignages d'une catastrophe d'une incommensurable ampleur, les débris d'une planète anéantie continuent d'orbiter sans cesse dans notre système solaire, tels des corps cosmiques d'où s'est retirée la vie. Là où, aujourd'hui encore, des nuées d'astéroïdes poursuivent leurs cycles éternels, il dut se produire, à une époque préhistorique, une tragédie sur laquelle est tombé le voile d'un mystère apparemment insondable.
Ce n'est d'abord que par déductions logiques que les astronomes ont pu élaborer une hypothèse relative à un tel événement cosmique. Les traces gigantesques de cet événement ne commencèrent en effet à émerger de la nuit que lorsque la photographie astronomique apporta de plus en plus de preuves du bien fondé de la théorie.
En feuilletant les pages d'un ouvrage quelconque d'astronomie, l'on pourra prendre connaissance des renseignements suivants: les astéroïdes, que l'on nomme aussi planétoïdes, sont un groupe de très petites planètes qui se distinguent par une masse et un diamètre exceptionnellement réduits. C'est le cycle qu'elles parcourent autour de notre Soleil (bien que leur orbite soit très irrégulière), qui justifie leur qualité de planète. Leurs orbites se situent pour la plupart dans un espace compris entre l'orbite de Mars, et celui de Jupiter. L’on connaît aujourd'hui presque 2 000 de ces astéroïdes dont le décompte et le recensement a été plus particulièrement effectué par l'institut Kepler de Berlin.
Assez tôt, l’on supposa qu'il existait des proportions entre les distances qui séparent le Soleil et les différentes planètes de son système. C'est ainsi que le célèbre astronome du XVIIème siècle Johannes Kepler parvint à élaborer ses trois lois planétaires. En 1766, le Professeur Titius, de Wittenberg, établit une série à laquelle l'astronome Bode, principalement, donna son adhésion. Cette classification des planètes, connue sous le nom de "Série de Titius-Bode", exige, entre les orbites de Mars et de Jupiter, l'existence d'une planète qui demeura cependant invisible dans le ciel nocturne.
Ce n'est qu'en 1801, à Palerme, que {Giuseppe} Piazzi y découvrit, non pas une vraie planète aux dimensions normales, mais un petit corps cosmique, semblable à une planète, dont le diamètre est estimé à 760 kms. On la nomma "Cérès". Au cours des six années qui suivirent, l'on découvrit encore trois autres petites planètes, Pallas, Junon et Vesta, dont les diamètres sont évalués entre deux cents et cinq cents kilomètres. À cause des dimensions trop réduites du grand nombre des planétoïdes non encore observés à cette époque, la prochaine planète naine, Astrée, ne fut découverte qu'en 1845. Et ce n'est que depuis l'utilisation de la photographie astronomique que surgirent du fond du firmament ces nuées d'astéroïdes dont le recensement total peut être aujourd'hui considéré comme à peu près terminé." (Etc. - A suivre...)