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Les ravages de l'intellect

Publié le : 18/02/2018 13:35:13
Catégories : Sagesse Rss feed

Les ravages de l’intellect

 

«L’on peut dire de l’intellect ce que l’on peut dire de l’argent:
c’est un excellent serviteur, mais un très mauvais maître

 

L’être humain a coutume de chercher ses ennemis à l’extérieur, sans soupçonner que son plus mortel ennemi est à l’intérieur de lui-même.

Avant toute Progression, donc Ascension réelle, il est absolument nécessaire de reconnaître l’ennemi, celui qui entrave le Chemin de l’Ascension vers la Lumière.

C’est là un sujet tout à fait fondamental que les Chercheurs sérieux doivent obligatoirement, un jour ou l’autre, très sérieusement aborder, car {le postulat de départ est ici que} la domination de l’intellect est l’ennemi public numéro 1 non seulement de l’humanité entière mais aussi, en premier lieu, de chaque être humain individuel.

Cette affirmation n’est pas gratuite, car la raison d’être du présent écrit est précisément de largement prouver la thèse fondamentale ici clairement avancée. Il y a énormément à dire là-dessus, tellement ce mal est devenu universel et a engendré de méfaits dans tous les domaines sans aucune exception, des maux sous le joug desquels gémit l’humanité, à la fois {sa propre} victime et {son propre} bourreau.

Le présent écrit se veut une aide à la reconnaissance pour le Chercheur sérieux et objectif.

Tout d’abord, à ce sujet, précisons bien nos concepts:


Qu’est-ce que l’intellect?

L’intellect est le produit de l’activité du cerveau antérieur ou «grand cerveau». Il s’exprime en l’être humain par le processus de la pensée - donc par les pensées - et génère autour de lui un univers que l’on peut qualifier de mental.

L’appellation «intelligence», pour la distinguer du seul intellect, pourrait être réservée à la désignation de l’intellect placé – ce qui est sa destination naturelle – sous le contrôle de l’esprit.

Qu’est-ce que la domination de l’intellect?

La domination de l’intellect est le phénomène par lequel un être humain – c’est-à-dire un esprit humain – se laisse dominer par son propre intellect (ainsi que, secondairement, par celui des autres).

Les effets de cette domination sont très variés et peuvent se traduire par toutes sortes de maux et même, en définitive, par tous les maux.

Qu’est-ce qui est dominé en l’être humain?

L’être humain lui-même, c’est-à-dire son esprit impérissable. Il devient ainsi son propre esclave. C’est, pire que la charrue, avant les bœufs, l’inversion des lumières, en laquelle la Lumière de l’Esprit est placée sous le boisseau de la «loupiote» de l’intellect.

Comment une telle chose a-t-elle pu arriver?

L’être humain est un esprit incarné dans un corps de chair, {il devrait être} un Trait d’Union entre le Ciel et la Terre.

L’esprit est naturellement dirigé vers le Haut. Sans {la nécessaire collaboration de} l’intellect il ne pourrait, toutefois, en lui-même, vivre incarné dans la matière grossière et parvenir à une parfaite maîtrise de celle-ci.


Qui, actuellement sur Terre, a reconnu l’ennemi?

Très peu d’êtres humains sur la Terre entière ont actuellement reconnu l’ennemi, sans quoi la planète offrirait un tout autre visage.

En outre, la plupart des gens se plaignent – fait hautement significatif - toujours d’un déficit d’intelligence – donc d’intellect -, mais bien rarement d’un déficit de Voix intérieure, donc d’Intuition spirituelle.


L’«intellectolâtrie»

Notre société, en proie à l’idolâtrie - au sens exact de la transgression du premier Commandement -, vénère le dieu « intellect », c’est là une chose parfaitement claire. En témoigne à l’évidence le culte des gros Q.I. et des gros diplômes, et toute la hiérarchisation intellectuelle de la société.

Les Valeurs humaines, les vraies Valeurs, celles du cœur, ont beaucoup moins de champions.

Les intellectolâtres sont légion. Ils représentent l’écrasante majorité de nos contemporains. Ce sont eux qui imposent le poids de leur accablante restriction à toutes les sociétés dans lesquelles ils sévissent…

Pourtant même les non-intellectolâtres – c’est-à-dire ceux qui ne vénèrent pas l’intellect comme leur dieu – ne sont pas exempts ou libérés de la domination de l’intellect pour autant, bien au contraire.

Redevenir un être humain normal, un être humain d’Intuition représente un combat de tous les instants, un difficile combat contre soi-même.


Reconnaître l’ennemi

Le premier gros travail à faire dans le combat contre la domination de l’intellect est d’abord de reconnaître l’ennemi, car beaucoup d’êtres humains de bon vouloir combattent, mais sans avoir reconnu l’ennemi. De ce fait, ils combattent uniquement contre des manifestations secondaires de la domination de l’intellect, combats dans lesquels ils épuisent leurs forces, car, tel le combat contre l’hydre aux neuf têtes, ce combat est sans fin, puisqu’il ne s’attaque pas aux racines du mal…


Au sujet de l’être humain «normal»

Et si l’être humain qui nous semble «normal» était, en fait, un être humain profondément anormal?

Dans la conception courante, «normal» signifie «comme le plus grand nombre», «comme la masse».

Toute la question est de savoir qui définit la norme. Il est bien connu que «l’erreur ne devient pas vérité par le fait qu’elle se propage et se multiplie».

La véritable Normalité n’est donc pas d’être «comme tout le monde», mais bien le fait d’être conforme à sa vocation ou à sa destination.

S’il est dit: La domination de l’intellect (et non l’intellect lui-même!) est l’ennemi universel n°1, cela pourra paraître à certains comme une affirmation dogmatique, aussi il n’est pas possible de se contenter d’une telle assertion et il faut s’efforcer d’en faire la démonstration d’une façon reconnaissable même parmi les êtres humains en partie dominés par l’intellect, au moins dans la partie d’entre eux qui, manifestant encore une certaine activité proprement spirituelle, n’est pas encore complètement dominée par l’intellect, car bien peu ont reconnu l’ennemi, l’ennemi intérieur. Ils cherchent cet ennemi à l’extérieur, alors qu’il est profondément tapi en eux-mêmes.

Même ceux qui ont reconnu l’ennemi – répétons-le - ne sont pas affranchis pour autant, de loin s’en faut, si profonds et étendus sont les ravages {résultant de la domination} de l’intellect.


Le point de vue religieux – Le péché héréditaire

Le phénomène de la domination de l’intellect peut être abordé de bien des aspects.

Le point de vue spirituel - ou même religieux - est de nature à vigoureusement et profondément interpeller de nombreux croyants.

Car le fait de connaître enfin la nature exacte du péché « originel », devenu héréditaire, a quelque chose de profondément bouleversant, lorsque l’on devient capable d’en comprendre toute la signification.

Il est, du reste, surprenant, à plus d’un titre, qu’en dépit des précisions apportées par la Bible dans le Récit de la Genèse personne ou presque n’ait, jusqu’à une époque récente, clairement identifié en quoi consista et consiste toujours le péché {dit} originel {mais que l’on devrait plutôt appeler}, le péché héréditaire.

Pourtant le récit biblique de la tentation fait clairement état de l’existence de deux Arbres dans le Jardin originel, l’Arbre de Vie (que l’on retrouve, chose extraordinaire, dans le cervelet ou « petit cerveau » - vue en coupe -, lequel est seul transmetteur de l’Intuition spirituelle) et l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, dont il est bien précisé, dans le Texte biblique, qu’il était «précieux pour ouvrir l’intelligence».


Le point de vue scientifique – Le déséquilibre encéphalique

Le point de vue religieux, et notamment biblique, ne sera pourtant pas reconnu par tous, car « tout le monde » n’est pas de tradition biblique et/ou chrétienne, ou même simplement « croyante ».

Et pourtant le point de vue scientifique lui-même corrobore largement le point de vue religieux.

Il suffit, pour cela, d’attentivement considérer quelques faits peu considérés, dont certains sont ici mentionnés:


Déséquilibre encéphalique

La disproportion entre les deux cerveaux, le cerveau antérieur, démesurément gonflé, et le cerveau postérieur, complètement ratatiné, montre, alors que les deux cerveaux devraient être de volumes et de poids sensiblement égaux, à qui a des yeux pour voir, un déséquilibre évident, lequel ne peut exister sans effets dommageables pour les êtres humains touchés par un tel déséquilibre.

Il est bien connu que «la fonction crée l’organe». En réalité, elle ne fait que le développer. A contrario, son absence d’utilisation entraîne, lentement mais sûrement, son atrophie certaine. Ainsi s’expliquent les oiseaux aux ailes tellement atrophiées qu’ils ne peuvent plus voler et les poissons à la vessie natatoire tellement rabougrie qu’elle ne leur permet plus de remonter à la surface. C’est là un effet de la Loi de l’Adaptation, en relation avec la Loi du Mouvement.

C’est précisément ce qui s’est passé pour le cerveau postérieur, qui, à l’origine, ne s’appelait nullement «cervelet», car il était de même taille que le «grand cerveau», afin de pouvoir agir de façon équilibrée avec lui.

Au lieu de cela, l’hypertrophie du cerveau antérieur, seul développé de par l’usage intensif et exclusif de la pensée intellectuelle, a complètement « écrasé » le cerveau postérieur, jusqu’à ce que celui-ci, au fil des générations, de par l’hérédité induite, devienne le chétif cervelet (= le petit-cerveau), que nous connaissons aujourd’hui.


Arbre de Vie

L’Arbre de Vie, tel est le nom de l’Arbre de l’Intuition dans la Bible, dans le Livre de la Genèse; tel est aussi le nom donné, par les biologistes, au cervelet vu en coupe. Tout un programme!

Embryogenèse

Un mois avant la naissance, les deux cerveaux sont encore de taille et de volume sensiblement comparables.


Iconographie

Considérons les représentations d’Akhenaton – alias Aménophis IV - (visibles notamment au Musée Archéologique du Caire) et de sa famille, Néfertiti et les autres princes et princesses.[1] Leurs crânes sont fortement développés au niveau du « chignon ». Dans la réalité, ils ne l’étaient probablement pas autant, mais le but des artistes était manifestement d’attirer l’attention sur le fait qu’Akhenaton et toute la famille royale était d’une Intuitivité tout à fait au-dessus de la moyenne… [2]


http://www.cirs.net/Nouvellesdecouvertes/brevesscientifiques/anciensmanuscrits/merinit.htm http://www.mythegypte.free.fr/akhenaton.htm http://www.houseofegypt.com/index02/fineart2.html


Développement crânien

Un tel développement crânien n’a pas seulement était représenté dans l’Art, mais il a aussi été dûment constaté par la science. Dans son ouvrage «Les racines du mal» [3], l’écrivain Jean Choisel fait état d’une étude scientifique sur des crânes exhumés dans différents cimetières et remontant à différents moments de l’histoire passée, témoignant de l’évolution progressive du « crâne intuitif » (chignon bien développé, front moins saillant) vers le «crâne intellectuel» (front de plus en plus saillant, arrière du crâne de plus en plus plat).


Le point de vue psychologique - La domination du sentiment

La psychologie aussi, en tant qu’observation du comportement humain, confirme largement les ravages causés par la domination de l’intellect.

Là, le rôle du sentiment – le senti-qui-ment – se trouve mis en évidence. Car le sentiment dérive, lui aussi, de l’intellect, étant donné qu’il est le résultat de l’interaction de l’instinct venu du corps et des pensées venues de l’intellect. C’est lui qui place une véritable «couche pensante» sur tout réel ressenti. La plupart des gens se laissent mener par le sentiment comme par le bout du nez. Le sentiment est très bon pour le téléthon, la présumée lutte contre le cancer ou le sida; c’est à lui que l’on fait appel lorsqu’il s’agit de remplir le tiroir-caisse pour les «grandes causes humanitaires», comme si les maladies déclenchées par les faux vouloir et entérinées par la domination de l’intellect pouvaient uniquement se résoudre à coup de milliards…

Nous reviendrons encore, plus tard, sur son rôle.


À quoi reconnaît-on un être humain dominé par l’intellect?

L’être dominé par son propre intellect présente de nombreuses caractéristiques facilement observables et repérables.

Que chacun se regarde lui-même, ainsi que son entourage!


Façon d’être corporelle.

La démarche et les gestes de l’être humain dominé par son propre intellect sont anguleux et saccadés, ils manquent de souplesse, la grâce en est absente, son pas est lourd, son regard fixe. Il n’y a pas d’Harmonie dans ses mouvements, car, alors que l’intellect n’est capable de fixer son attention que sur un seul point à la fois, l’Harmonie véritable résulte uniquement de la totale maîtrise de l’esprit sur l’ensemble du corps.

Le corps est, chez lui, intellectuellement contrôlé; l’attention ne se porte que sur un point précis à la fois, sans aucune vue d’ensemble de tout le corps. Le corps n’est pas détendu, n’est pas «relâché», quoiqu’il fasse pourtant preuve d’un «relâchement» évident, mais ce «relâchement»- n’est que manque de maîtrise.

Nulle réelle Beauté en lui ou en elle, car il n’est que d’observer un instant ces mannequins, dits «top models», à la démarche dégingandée, « savamment » déhanchée (ce qui n’est destiné qu’à susciter la convoitise pour le corps), pour ressentir à plein nez le total artifice d’une telle façon d’être, réellement rebutante pour qui aspire à la véritable Beauté, laquelle ne se laisse pas séparer de la fraîcheur d’âme et même de la grâce…, que l’on chercherait en vain chez de telles «esclaves de la mode et de la vanité»!

Il est aussi facile de constater que les gymnastes et sportifs, en dehors de leurs exercices et performances, en ce cas, ont une mauvaise tenue ou même pas de tenue du tout…

Par opposition, les gestes et mouvements d’un être non dominé par l’intellect et en lequel l’esprit a conservé la maîtrise du corps, sont souples et même élastiques, ils peuvent même, comme déjà vu, atteindre à la grâce, en particulier chez les femmes.


Façon d’être psychologique

Nous n’examinons ici que la situation – non pathologique – de l’être humain considéré comme «normal», même si, précisément, la domination de l’intellect donne lieu à d’innombrables pathologies.

La psychologie de l’être humain dominé par l’intellect est d’autant plus caractéristique que le degré de domination est fort.

La rigidité mentale en est, sans doute, la caractéristique la plus forte. Celle-ci est due au fait que l’intellect est mort en lui-même et ne peut appréhender et produire que du mort!

D’où les schémas répétitifs toujours indéfiniment reproduits par les êtres particulièrement dominés par leur intellect…

L’intellect ne sait, en effet, tel l’ordinateur, que toujours répondre de la même manière à une stimulation donnée. Il est toujours prévisible. C’est comme une machine en laquelle l’on met un jeton pour obtenir toujours le même produit!

À l’inverse de cela, un être humain en lequel l’esprit domine, plutôt que son intellect, pourra réellement exercer son libre vouloir, de sorte qu’il puisse répondre de façon nouvelle à des situations nouvelles.


La pensée est toujours vieille.

La pensée du dominé de l’intellect est stéréotypée. Il a, face aux mêmes stimuli, toujours les mêmes réponses, sans réelle possibilité d’appréhender spontanément une réalité complètement neuve.

Ainsi que l’a écrit l’écrivain-conférencier d’origine hindoue Krishnamurti, «la pensée est toujours vieille». Autrement dit, l’intellect a toujours «un train de retard». Pour être neuf face à un événement nouveau, il ne faut, en effet, pas être dans un processus mental mais dans un processus intuitif.

Le «philosophe de l’Intuition», Henri Bergson, a bien mis en évidence le fait que l’intellect n’est parfaitement apte que pour l’appréhension de la matière inanimée, mais qu’il se révèle de plus en plus inapte, jusqu’à se révéler complètement défaillant, lorsqu’il s’agit de domaines et de disciplines où prévaut la «Logique du Vivant»!

D’autres auteurs ont aussi bien compris cela, parmi lesquels l’on peut, par exemple, citer Georges Barbarin, Leconte de Nouy, Alexis Carrel («L’homme, cet inconnu»), Paul Valéry, Shrî Aurobindo, et bien d’autres…


Esthétiquement

Sur le plan esthétique, le dominé de l’intellect n’est plus capable de produire, dans les œuvres portant son sceau, qu’une caricature du Beau. Son art contemporain est, véritablement, de l’Art «comptant pour rien».

L’«artiste» dominé par l’intellect peut, à la rigueur, se révéler être un bon artisan, mais sa capacité «créatrice» – qui n’est, en réalité, qu’une capacité formatrice – se révèle, très rapidement, des plus limitées, car lui fait défaut l’Essentiel, c’est-à-dire l’authentique Inspiration capable de puiser à des Plans supérieurs, laquelle requiert impérativement le concours de l’Intuition spirituelle.


Les astuces de l’intellect

L’intellect est «astucieux», car il sait admirablement contourner les obstacles pour ne pas avoir à les affronter!

L’on a déjà vu qu’il est très répétitif… Il est aussi très argu-menteur… Il veut toujours avoir raison, et pour cela il est toujours prêt à trouver des milliers de raisons pour encore et encore avoir raison, de sorte que le dominé par lui n’ait jamais à se remettre en cause…

Lorsque l’intellect obtient la maîtrise sur un être humain, il fait tout ensuite pour ne jamais la perdre.

La mauvaise foi est la caractéristique dominante du dominé de l’intellect. Plus il sait qu’il a tort et plus il veut avoir raison!

Le copeau et la poutre

C’est l’intellect qui voit le copeau dans l’œil de son voisin, tandis qu’il ne voit pas la poutre dans le sien ! S’il n’avait pas eu affaire à des êtres humains excessivement dominés par leur propre intellect, Jésus n’aurait pas eu besoin de leur parler du copeau et de la poutre…


Portraits des dominés de l’intellect

Nous avons déjà vu quelques-unes de ses caractéristiques parmi les plus saillantes, mais il importe grandement de dresser un portrait aussi précis et exhaustif que possible de l’être non-humain dominé par son propre intellect.

Car notre étude du phénomène nous conduira par trois grandes étapes:

- Constat des ravages exercés par l’intellect.

C’est déjà ce que nous avons ici commencé à faire mais sur lequel nous reviendrons encore.

- Portraits précis et détaillés des dominés de l’intellect.

Ce sera notre prochaine étape. Étape nécessaire afin de clairement reconnaître le mal. Car, autrement, il n’est pas possible de le combattre et de l’éradiquer.

- Le chemin de la Libération de la domination de l’intellect.

C’est à cause de la domination de l’intellect que sont survenus dans ce monde tous les maux sans exceptions.

La libération de tous les maux qui affligent l’individu et l’humanité composée d’individus passe donc obligatoirement par la libération de la dictature exercée par l’intellect sur l’être humain individuel.

C’est un chemin par lequel il est indispensable d’être passé soi-même, si l’on veut ensuite y conduire les autres.

Là encore «Charité bien ordonnée commence par soi-même!»

Pour cette fois, terminons par un cri:

«Esclaves de l’intellect de tous les peuples et de tous les pays,
aspirant à la libération de vos chaînes indignes,
unissez-vous et tendez vous la main!»

Oui, unissez-vous pour vous libérer de vos chaînes et tendez la main à vos frères également enchaînés!

Celui qui a clairement reconnu l’ennemi à abattre vous le clame de toute sa voix et de toutes ses forces:

La bête fauve est en vous, reconnaissez-la et domptez-la, avant qu’elle n’ait complètement fait de vous sa chose, vous faisant perdre toute dignité et toute humanité.

La voie purement intellectuelle ne mène qu’à la ruine et à la mort!

Pendant qu’il en est encore temps, choisissez {l’Arbre de} la Vie!


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