La Mère d’En Bas
Actuellement, nous sommes sur la Terre, dans la matière.
Concernant la Terre, planète gros-matérielle entraînant avec elle, dans sa course, sa contrepartie fin-matérielle, il en fut déjà ici question [1].
Nous voudrions, cette fois, davantage creuser le concept de «Matière». Le mot français «Matière» vient du latin «Mater», signifiant «Mère». De ce point de vue, l’on peut donc dire que la Matière est notre «Mère d’en bas», peut-être par opposition, selon diverses traditions, au Ciel, qui serait, lui, notre «Père d’En Haut»… Alors, merci, Mère, de si bien vous occuper de nous!
En fait, symbolique mise à part, la Matière est, en elle-même, «inanimée». Cela ne veut pas ici dire qu’elle n’a ou ne contiendrait point d’âme(s), mais cela veut plutôt dire que si elle n’était pas pénétrée par un Principe supérieur, elle demeurerait complètement inerte… Elle n’est donc pas vivante par elle-même.
Elle est, par contre, grâce à la présence spirituelle et entéallique en elle, intensément pénétrée de Radiations, qui lui prêtent, momentanément, {la} «vie»…
Mais voyons, tout d’abord, la chose d’En Haut: Il n’y a qu’une Force, de même qu’il n’y a qu’une Loi: la Loi de l’Amour. L’on peut donc dire que la Force est Amour, de même que l’Amour est la plus grande des Forces… Et la Force est aussi Loi.
Et la Loi c’est l’Effet de la Force, autrement dit, c’est la Force ayant pris Forme. Cette Force unique – qui provient uniquement de Dieu - se répand sur toute l’Œuvre de la Création; elle ruisselle à tous les étages, se répand sur tout ce qui existe. Chaque objet qui la reçoit est comme un prisme qui, recevant la Lumière, la diffracte en des dizaines, voire des centaines ou des milliers de couleurs ou de nuances différentes… Une pure Merveille!
La Force existe donc, de façon inhérente, dans les Plans plus élevés : dans le Divin, dans le Spirituel et dans l’Entéallique [2], mais pas, plus bas, dans la matière. Cela veut donc dire que, pour se limiter à la Création (ce qui est plus haut – c’est-à-dire le Divin - nous est de toutes façons, par définition, largement - et même totalement - inaccessible), dans le Spirituel et l’Entéallique il est possible d’entrer en liaison ou connexion avec la Force spirituelle ou entéallique et même de baigner en elle(s), mais que, dans la matière, qu’il s’agisse de la matière fine ou de la matière grossière, il n’y a, à proprement parler, pas de «Force», puisqu’il n’y a là pas de force(s) que l’on puisse qualifier de «matérielles».
Est-il donc impossible de rencontrer la Force, lorsque l’on est incarné sur une planète de matière grossière? Heureusement, si! Mais la Force est à jamais insaisissable avec des moyens matériels pouvant être mis en œuvre par l’intellect humain. Il est donc à tout jamais exclu de pouvoir la capter par une quelconque machine, si sophistiquée puisse-t-elle être…
Pourtant, dira-t-on, de nombreuses machines conçues et fabriquées par des inventeurs fonctionnent très bien en utilisant différentes sortes d’énergies, telles que l’électricité, le pétrole, le gaz, etc. Certes!, et le mot «énergie» est précisément celui qui convient, car aucune de ces machines ne fonctionne directement avec la Force qui parcourt toute la Création, y compris la Création matérielle, mais elles utilisent toutes, soit les « Forces de la Nature », comme celles du Soleil, de l’eau, du vent – qui ne sont que des effets de la Force entéallique et non la Force elle-même -, soit des énergies dites «fossiles», parce que les substances qui les libèrent captèrent la Force entéallique il y a déjà longtemps et qu’elle s’y trouve encore emprisonnée dedans, aussi longtemps qu’il … y en a encore!
D’où la définition: L’énergie est de la Force stockée. Mais non la Force elle-même.
Dans la matière peuvent venir la Force spirituelle et la Force entéallique, afin de, en qualité de «locataires», l’habiter, mais elles ne peuvent y venir que par l’intermédiaire de ce qui peut respectivement les capter: l’esprit humain pour la Force spirituelle et les âmes entéalliques pour la Force entéallique.
Dans le deuxième cas, outre les corps entéalliques des êtres humains, ce sont les êtres de la Nature et les animaux. Dans une certaine mesure, l’on peut dire que les plantes ont, elles aussi, une âme, mais cela n’est vrai qu’au sens large, car les formes liées aux lieux n’ont point d’âmes, même si, comme les fleurs, elles peuvent, parfois, être habitées par des petits entéaux comme les elfes…
Il y a donc trois Forces en une seule: La Force Divine, la Force Spirituelle et la Force Entéallique. La Force Spirituelle et la Force Entéallique procèdent et dépendent de la Force Divine, dont elles sont des gradations inférieures agissant en relation avec - et sous contrôle de - la Force Divine.
Cela veut notamment dire que la Force proprement Divine ne peut directement agir, comme telle, dans la Création matérielle, mais qu’elle se répercute - avec, certes, grande Puissance mais non sans un certain et inévitable ralentissement - sur les Forces Spirituelle et Entéallique, qui lui sont alors soumises et provoquent, de ce fait, des effets encore bien plus puissants.
C’est de cette façon, et de cette façon seulement, que les Effets finaux des Lois se déclencheront avec grande Puissance au moment du bouclage final et simultané de tous les cycles…
Mais, revenons à la matière!
La matière se divise donc, de haut en bas, en deux grandes parties : la matière fine [3] et la matière grossière [4]. Ce que, de notre point de vue en bas, nous appelons couramment la matière ne comporte, en fait, que la matière la plus grossière. Nous ne rentrerons pas ici dans les subdivisions intermédiaires, qui sont principalement au nombre de trois à chaque niveau.
Ce qui nous intéresse, dans notre propos d’aujourd’hui, c’est de prendre conscience de ce qu’il nous est possible, à nous, germes d’esprits humains de genre «évolué» - c’est-à-dire, en ce cas, en cours d’évolution dans les vastes champs d’ensemencement de la matière -, de percevoir et de faire, lorsque nous sommes dans la matière grossière la plus grossière, que l’on peut aussi, en langage plus courant, qualifier de «physique», «lourde», «dense», etc…
Car la matière fine, lieu de séjour des âmes humaines trépassées – donc désincarnées -, bien que nous portions aussi, en plus de notre corps gros-matériel terrestre, un corps fin-matériel, ne nous concerne pas directement ou, plus précisément, extérieurement, lorsque nous sommes sur Terre.
Alors, nous, esprits incarnés dans la matière grossière, que pouvons-nous faire qui puisse nous relier à la Patrie spirituelle, le Paradis, d’où nous {pro}venons, ainsi que l’a fort bien perçu le grand poète allemand, Johann Wolfgang von Gœthe, lorsqu’il a, fort poétiquement, écrit:
«Le destin de l’être humain est semblable à l’eau: Du Ciel il descend, au Ciel il remonte…»?
Nous pouvons – et devons – arriver à {perce}voir, par vision intuitive, le Rayonnement des Couleurs et des Sons!!!
Les couleurs, nous en voyons déjà, et les sons nous en entendons, penseront beaucoup de Terriens gros-matériellement incarnés. Eh oui, mais ce que nous voyons ordinairement, ce ne sont que des couleurs mortes et non des Couleurs vivantes, des Couleurs de Radiations, et c’est cela qui change tout!
Ayant parfois eu la grâce de voir de telles Couleurs de Radiations, l’auteur des présentes lignes peut, en effet, de par sa propre expérience-vécue, en témoigner! Elles existent, y compris dans la matière, et la possibilité de les voir – ce qui n’a rien à voir (c’est le cas de le dire!) avec la clairvoyance, laquelle est un Don seulement accordé aux clairvoyants - est offerte à tous les êtres humains aspirant intensément à la vie de leurs esprits!
Dans la matière grossière, Couleurs et Sons sont nettement séparés. Il n’en va pas de même dans l’Au-delà et encore moins dans le Spirituel. Là, ils sont un. Il est, toutefois, utile de savoir que ce ne sont pas les Sons qui ont des Couleurs mais bien les Couleurs qui ont des Sons. Une hiérarchie toute naturelle se trouve donc ici établie: la Couleur préexiste au Son et non l’inverse. Cela veut notamment dire que, sur le plan artistique, l’Image vient avant le Son. Les deux ne sont, toutefois, que des appuis pour faire ressortir au mieux les Notions, mais c’est là un autre sujet, que nous ne développerons pas davantage ici.
Dans la matière grossière, il est grandement possible de se repérer grâce aux Couleurs et aux Sons, et, d’abord, par les Couleurs. En effet, à ce sujet, une autre Notion de première importance est de savoir que le Genre conditionne la Couleur. Cela a tout simplement pour conséquence que chaque différence de Couleur implique une différence de Genre.
Ainsi l’on comprend mieux comment fonctionne l’Échelle à degrés, autrement nommée l’Échelle de Jacob [5], autrement dit l’Échelle de l’Ascension spirituelle. C’est par la succession des Couleurs qu’il est possible de se repérer et de gravir, échelon après échelon, degré après degré, l’Échelle conduisant au Paradis… Vaste Programme et réjouissante Perspective!
Nous savons, en effet, que les Couleurs, tout comme les Sons, sont déterminées par des différences de fréquences, tout à fait mesurables et quantifiables, et même avec des appareillages appropriés en ce qui concerne les Couleurs et les Sons terrestres. Pour les Couleurs, les basses fréquences correspondent au Rouge et au-dessous, tandis que les hautes fréquences correspondent au Violet et au-dessus, alors que, pour les Sons, par exemple les Notes de la Gamme, le Do est en bas, tandis que le Si est en haut. En ce qui concerne les voix, l’on distingue les basses en bas et les alti [6] en haut, etc., etc.
Toute la diversité des Couleurs et des Sons, toute la diversité des Genres, provient donc exclusivement de la diversité des fréquences correspondantes.
La correspondance des Couleurs et des Sons – et même des parfums – fut bien pressentie par le poète français Charles Baudelaire, qui l’exprima dans son célèbre sonnet «Correspondances», se terminant par le vers fameux:
«Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.».
Un autre poète français, Arthur Rimbaud, a aussi pressenti cela, dans son non moins célèbre sonnet «Voyelles», dans lequel il a cherché à attribuer, sinon à reconnaître, une Couleur à chaque voyelle représentant un Son.
C’est ce même Arthur Rimbaud qui, conscient du fait qu’en bas l’on ne voit que l’ « envers de la tapisserie », affirma aussi: «Il faut être voyant!».
Il ne s’agit, encore une fois, pas ici de {clair}voyance, c’est-à-dire de « clair-voir », mais bien plutôt de «voir-clair».
Le Processus est le suivant:
De même que l'être humain terrestre, donc, en fait, l'esprit incarné dans ses différentes enveloppes, développe et régit les couleurs de ses propres irradiations, de même il règle, comme pour un poste de radio, ses ondes personnelles sur les couleurs semblables existant autour de lui dans l'Univers-Cosmique et il les accueille alors. L’Accueil des Couleurs extérieures revient, en fait, à les attirer à soi, de par la Loi de la Force d'Attraction du Genre Semblable.
En d’autres termes: Ce que je vois dehors, je l’ai déjà dedans! Sinon, je ne pourrais pas le voir!
Chacun «affiche donc ses Couleurs»! Et, étant donné que l’esprit, en proie à l’emprise terrestre, est comme «enfermé» dans le corps, cela se fait de la manière suivante:
L’Esprit, de par le fait qu’il est l’Esprit, rayonne. Ce Rayonnement, en provenance de l’intérieur de l’être humain «complet», doit traverser pas moins de six enveloppes [7] avant de parvenir, sur Terre, dans la matière, à l’extérieur.
C’est comme une ampoule électrique qui traverserait six abat-jour consécutifs, toujours moins translucides, et ayant chacun leur couleur propre. Après la traversée du premier abat-jour ou enveloppe, le rayonnement serait modifié une première fois, puis une deuxième fois lors de la traversée du deuxième abat-jour, une troisième fois lors de la troisième traversée, etc. Au final, le rayonnement de l’ampoule, considérablement affaibli après la traversée de six enveloppes toujours plus opaques, rayonnerait non seulement plus faiblement mais avec des couleurs six fois modifiées. Du fait de l’interaction successive des six enveloppes et du mélange des faisceaux lumineux entre eux, la résultante finale en serait grandement bariolée…
Il en va de même pour le rayonnement du germe d’Esprit dans la matière grossière. Plus il est avancé dans son développement, plus son rayonnement est fort. Le rayonnement final du germe d’esprit traversant toutes ses enveloppes est généralement appelé «aura». Ceux qu’il est convenu d’appeler les «saints» [8] sont souvent représentés, dans l’iconographie, avec une «auréole» autour de la tête. Cette auréole correspond, en fait, à la partie la plus brillante de l’aura et c’est pourquoi elle frappait, en premier lieu, les peintres voyants qui étaient capables de la voir. Par la suite, elle fut aussi traditionnellement reproduite par ceux qui ne la voyaient pas comme étant la marque distinctive symbolisant la «sainteté».
L’aura peut donc être vue à plusieurs niveaux. La plupart de ceux qui peuvent la voir n’en voient souvent, toutefois, que la partie la plus grossière correspondant uniquement au corps gros-matériel.
À ce niveau-là, faculté fort utile, il est déjà possible de voir les affections et maladies du corps gros-matériel considéré. C’est ce que l’on appelle parfois les «yeux Röntgen» et c’est extrêmement précieux pour un juste diagnostic, et cela d’autant plus qu’il va aussi être possible, de la même manière, de déterminer l’influence de la nourriture sur l’aura et donc de corriger la nourriture du corps en fonction des besoins réels de celui-ci.
Tout de suite, du premier coup d’œil, il sera possible à qui voit facilement l’aura de facilement déterminer l’état de santé ou de maladie corporelle d’un être humain et, une fois le diagnostic fait, il sera ensuite possible de préconiser tel ou tel type de nourriture en fonction de l’effet observé de l’irradiation des aliments sur celle de l’être humain considéré, et ce jusqu’à la récupération du plein état de santé originel.
La nourriture absorbée par le corps ne modifie pas seulement son irradiation ou aura, mais aussi l’irradiation spécifique du sang circulant dans ce corps. Le sang étant la porte d’entrée et de sortie de l’âme, c’est donc aussi le moyen rêvé de pouvoir abolir – offrant ainsi la meilleure défense pour l’esprit habitant ce corps - un relâchement intempestif entre l’âme et le corps, de la façon la plus naturelle qui soit…
L’influence de l’irradiation sanguine va encore au-delà, car une irradiation inappropriée non seulement dessert l’occupant légitime du corps, mais permet même à un esprit désincarné déchu de s’approcher afin de tenter une occupation illégitime du corps considéré, alors même que l’âme de l’occupant légitime est toujours dedans, mais trop paresseuse et/ou trop faiblement ancrée pour assurer elle-même sa défense.
Le rétablissement de l’irradiation correcte, rien que par l’alimentation adéquate (des injections intraveineuses peuvent aussi ici faire de l’effet, mais ne sont, en général, nullement indispensables), permettra un fort ancrage de l’esprit légitime «propriétaire» de son corps et repoussera, par absence de genre semblable, toute tentative d’intrusion, et donc de possession…
Dans la maîtrise des Radiations parcourant le Cosmos réside aussi la clef du véritable art royal, c’est-à-dire l'astrologie, car l’Astrologie ne consiste fondamentalement pas à faire des calculs de positions planétaires, mais bien à voir les irradiations des planètes, dans leurs effets sur celles des êtres humains de genre semblable - ce qui est tout à fait autre chose! -, ce qui est une Faculté que, jusqu’à ce jour, aucun astrologue, aucun être humain normal n’a réellement possédé.
De même, s’il s’agit de soigner avec les plantes, en particulier avec celles que l’on appelle les «simples», donc les «herbes» dites «médicinales», là non plus rien ne remplacera la faculté de voir les irradiations des plantes et leur capacité à agir sur les couleurs correspondantes de l’aura humaine, pour corriger ou renforcer telle ou telle couleur de celle-ci.
Pour ce qui est de l'art du magnétisme guérisseur corporel, c’est exactement la même chose, car les effets du rayonnement d’un bon magnétiseur doivent aussitôt se voir dans l’aura de son patient!
C’est déjà vrai lorsque le magnétiseur transmet les rayonnements de son propre corps; cela l’est encore davantage dans le cas du magnétisme guérisseur que l’on peut qualifier de spirituel, car, là aussi, la bénéfique répercussion se voit, inévitablement, à un niveau encore plus fin, dans l’aura de l’être humain concerné. En ce cas, ce n’est plus le magnétisme en provenance du corps du magnétiseur qui est transmis, mais des courants guérisseurs en provenance de l’Au-delà et qui ne font que passer par le magnétiseur… [9]
En fait, si l’on veut bien y réfléchir, la possibilité de voir les Rayonnements, les Radiations qui parcourent, sans cesse, tout le Cosmos, et d’en tenir compte, cela n’est rien d’autre que la clef de l'art de vivre lui-même – le plus grand de tous les Arts -, car cela signifie, en permanence s’adapter à la Création.
Et c’est là que nous retrouvons notre Échelle-à-degrés de l'Ascension spirituelle déjà évoquée. Car cette Échelle-à-Degrés existe réellement, elle est ce que l’on peut aussi appeler l’Échelle du Ciel, elle est, en fait, un simple Outil dont l'on doit apprendre à se servir. La Création entière est parcourue par un réseau de radiations dont les mailles horizontales sont les Échelons de l’Échelle du Ciel. L’être humain individuel est placé au cœur de ce Réseau et c’est à lui de monter ou de descendre les échelons.
Dans le Réseau de Radiations tout repose, le Savoir intégral sur tout et l'ultime Secret accessible à l’être humain dans toute la Création.
Alors, nous les Chercheurs, une fois que nous les voyons, qu’avons-nous donc d’autre à faire si ce n’est de saisir les mailles de ce réseau de radiation! Cela ne se fait pas avec l’intellect mais en voyant, avec l’Intuition de l’esprit. Ce que j’ai en moi, je le vois dehors et m’en saisis, telle est la démarche.
Je m’efforce d’être conscient de ce que je vois, et avec bon vouloir, dans la reconnaissance remplie d'humilité de mon Dieu, qui nous a donné à tous cette merveilleuse Création, que nous pouvons maîtriser pour notre Bonheur, comme dans un jeu d’enfant, si seulement maintenant, enfin, une bonne fois, sincèrement nous le voulons et rejetons de nous toute présomption de vouloir-mieux-savoir.
D'abord, la fausse charge due à la domination de l’intellect [10] doit enfin descendre de nos épaules, de notre esprit, sinon jamais nous ne pourrons, droits et libres, enfin nous redresser.
Le Chemin est là, tout simple, tout droit, devant nous …
A nous de le prendre!
Notes:
[1] Voir notamment, le texte «Histoire Spirituelle de la Terre».
[2] Rappelons que l’Entéallique – ou «Seul-Entéallique» -, ainsi conçu, est la Région, sise en-dessous du Spirituel, qui est la Patrie des «Dieux» de l’Olympe ou du Walhalla, ainsi que des âmes animales originellement inconscientes. Pour plus de précisions à ce sujet, se référer sur ce Site à l’écrit «Les différentes catégories d’êtres vivants dans la Création» ou bien, par exemple, au site consacré aux Entéaux: Nature Vivante.
[3] En langue allemande «Feinstofflichkeit»: „matière-fine“.
[4] En langue allemande «Grobstofflichkeit»: „matière-grossière“.
[5] L’appellation «échelle de Jacob» provient de la Bible, qui raconte comment, une nuit, Jacob, la tête posée sur une pierre en guise d’oreiller, vit en songe l’Echelle de l’Ascension spirituelle s’élevant devant lui, pour le conduire jusqu’au Paradis…: «Jacob partit de Beer Schéba, et s'en alla à Charan. Il arriva dans un lieu où il passa la nuit; car le Soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là. Il eut un songe. Et voici, une ÉCHELLE était appuyée sur la Terre, et son sommet touchait au Ciel. Et voici, les Anges de Dieu montaient et descendaient par cette ÉCHELLE. Et voici, l'Éternel se tenait au-dessus d'elle; et Il dit: Je suis l'Éternel, le Dieu d'Abraham, Ton Père, et le Dieu d'Isaac. La Terre sur laquelle Tu es couché, Je la donnerai à Toi et à Ta postérité. Ta postérité sera comme la poussière de la Terre; Tu T'étendras à l'Occident et à l'Orient, au Septentrion et au Midi; et toutes les familles de la Terre seront bénies en Toi et en Ta postérité. Voici, Je suis avec Toi, Je Te garderai partout où Tu iras, et Je Te ramènerai dans ce pays; car Je ne T'abandonnerai point, que Je n'aie exécuté ce que Je Te dis. Jacob s'éveilla de son sommeil et il dit: Certainement, l'Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas! Il eut peur, et dit: Que ce Lieu est redoutable! C'est ici la Maison de Dieu, c'est ici la Porte des Cieux! Et Jacob se leva de bon matin; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour Monument, et il versa de l'huile sur son sommet. Il donna à ce Lieu le nom de Béthel; mais la ville s'appelait auparavant Luz. Jacob fit un vœu, en disant: Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'Il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en Paix à la maison de mon père, alors l'éternel sera mon Dieu; cette pierre, que j'ai dressée pour Monument, sera la Maison de Dieu; et je Te donnerai la dîme de tout ce que Tu me donneras.» (Genèse, chapitre XXVIII, versets 10-22).
[6] Les «alti» sont naturellement en corrélation avec l’«altitude» des hautes fréquences…
[7] Une légère enveloppe spirituelle, deux enveloppes entéalliques, un corps fin-matériel, un corps astral (gros-matériel moyen), un corps gros-matériel, soit six enveloppes ou corps.
[8] En réalité, si l’on veut bien y réfléchir, Dieu Seul est Saint…
[9] A ce sujet, l’on pourra utilement se reporter, sur ce Site, à l’écrit «Comment transmettre la Force guérissante à son prochain?», ainsi qu’à l’étude «La Guérison spirituelle dans la Lumière de la Vérité».
[10] Lire à ce sujet les écrits «Le fonctionnement de l’être humain» et «Les ravages de l’intellect».
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