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Le Livre de la Mort Vivante

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LE LIVRE DE LA MORT VIVANTE

OU

COMMENT BIEN {SE} PRÉPARER
{à} SA MORT?

 Le Livre de la Mort Vivante

 

INTRODUCTION

 

"Philosopher, c'est apprendre à mourir."

- Michel Eyquem de Montaigne, philosophe -

 

"Il n'est guère d'événement qui, en dépit de son inéluctabilité, soit aussi constamment banni des préoccupations humaines que la mort.

Pourtant, à part la naissance, il n'est pratiquement pas d'autre événement qui revête autant d'importance et de signification au cours de la vie terrestre." - Enseignement Universel -

"Pour vivre vraiment il faut vivre comme si l'on ne devait jamais mourir."

- Vauvenargues -

"Pour vivre vraiment il faut vivre comme si l'on devait mourir à l'instant même."

 

Le Livre de la Mort Vivante! Un titre paradoxal? Certes, mais tout juste! Ce titre exprime sans doute au moins deux idées fondamentales.

La première idée fondamentale ainsi exprimée est que la mort n'existe pas. Certes, le corps physique cesse bien, lui, d'être vivant, comme un habit posé sur une chaise cesse d'être animé lorsque son porteur se déshabille. Mais l'habit était-il vivant par lui-même? Non point! Il était simplement momentanément animé.

Certes, un corps terrestre est plus vivant qu'un simple manteau et même des processus de vie continuent d'habiter un corps mort, même si ces processus tendent à la décomposition. Car il y a une différence entre vivant et inerte!

Ce qui est vivant se défait, en effet, paradoxalement, à cause de sa vie même, beaucoup plus vite que ce qui est inerte, car l'inertie tend aussi à protéger la forme morte d'une décomposition rapide. Il n'y a guère plus inerte que du plastique et pourtant ce plastique a l'une des plus grandes longévités existantes!

Plus une substance est vivante, plus la vie la décompose vite lorsque son temps de vie est arrivé à son terme; plus une substance est habitée par des processus de vie, plus elle se modifie rapidement dans la matière, telle est la Loi.

Mais lorsque l'on considère l'enveloppe de l'être humain, force est de constater une chose: lorsque l'âme qui l'habite est partie, l'enveloppe devient inanimée; elle a perdu l'essentiel de ses facultés. Elle est devenue vide! Ce qui est autre chose qu'une simple fleur fanée.

Si l'on peut dire que la mort n'existe pas, c'est parce que la conscience perdure, quant à elle, d'une rive à l'autre, de l'En-deçà à l'Au-delà, même si elle subit des modifications!

Il est pourtant une mort - bien réelle, quant à elle - qu'il faut craindre bien plus que la mort du corps gros-matériel, qui n'est qu'un simple passage, c'est celle que l'Apocalypse appelle la seconde mort. Il s'agit là, en effet, de la mort spirituelle - dont la mort physique n'est qu'une image -, c'est l'échec de l'évolution de l'esprit aboutissant à l'anéantissement de la personnalité consciente, à l'abolition de la conscience personnelle, la damnation dont parlent les religions. Cela, c'est la véritable mort, la mort définitive, la seule qu'il faille craindre.

La deuxième idée fondamentale exprimée par le titre "Le Livre de la Mort Vivante" est justement en relation avec ce qui précède. C'est une invitation adressée au lecteur à considérer la mort comme une porte d'accès à une nouvelle vie plus vivante que la précédente, à vivre en sorte qu'il en soit ainsi et que sa mort {au} terrestre débouche pour lui sur une vie plus intense.

D'un point de vue astrologique le signe de la mort est celui du Scorpion, mais tous les astrologues savent qu'il s'agit d'une mort en vue d'une renaissance! C'est un processus purificateur qui se vit dans le Scorpion.

C'est la même chose en ce qui concerne la lame du Tarot consacrée à la mort: il ne s'agit là encore que de mourir pour renaître!

Ce que l'on appelle mort dans la matière n'est que la transformation des formes; la mort n'est que métamorphose!

Lorsqu'un papillon naît, c'est parce qu'une chenille est morte; faut-il pleurer la chenille ou se réjouir du papillon?

La mort nous apparaît donc comme une occasion de croissance, qu'il est très important de ne pas manquer lorsqu'elle arrive, parce que la mort, elle aussi, est au service de la Vie!

De la même manière que les organismes vivants sont sur la Terre rapidement décomposés après leur mort - enrichissant ainsi le sol - de sorte que leurs éléments constitutifs servent à l'élaboration de nouvelles formes de vie, chaque mort sert un processus de croissance et donc de vie! La mort elle-même est au service de la Vie!

C'est l'occasion d'écarter ce qui n'a pas de valeur pour retenir ce qui est bon: lorsque l'âme quitte la Terre, elle n'emporte rien d'autre qu'elle-même! Quand on meurt, c'est pour la Vie!

Vis Ta vie, Ami lecteur, et vis Ta mort - qui est un sas entre Ta vie terrestre et Ta vie dans l'autre Monde - de telle sorte qu'un jour, après de nombreuses morts et renaissances, Tu émerges, enfin, dans la ... Vie!

L'auteur.


PROLOGUE

 

"Philosopher c'est apprendre à mourir."

- Michel Eyquem de Montaigne -

Dès la naissance l'être humain s'engage dans un processus qui le conduit à la mort, nouvelle naissance, en sens inverse, le reconduisant dans le Monde d'où il vient.

Cette naissance dans l'Au-delà constitue le plus important voyage - même s'il s'agit d'un voyage... apparemment "forcé"! - pour un être humain, un voyage pour lequel il n'est assurément pas opportun d'attendre le dernier instant pour prendre son billet.

C'est pourtant ce que font la plupart des gens, repoussant craintivement l'idée même de la mort et négligeant de se préparer au plus grand voyage de leur vie.

Pour bien mourir il suffit au fond d'avoir auparavant bien vécu, à condition de donner à cette expression son sens correct.

Et bien vivre, c'est aussi se préparer à bien mourir. Cela implique de se pré-occuper de savoir l'on va, quand, comment, pour quoi faire et avec qui.

Pour cela quelques documents peuvent s'avérer utiles: cartes, passeport et ... guide!

La carte, c'est la connaissance de la Création dans son ensemble, le passeport, c'est une âme permettant d'accéder aux Régions lumineuses, le guide, ce sont les Paroles de la Vie éternelle apportées par les Messagers d'En-Haut.

En être un écho fidèle, telle est certainement l'aspiration de ce "Livre de la Mort Vivante", qui est comme un "Guide de l'Après-Vie" se voulant concret et pratique et souhaitant répondre, autant que possible, aux questions que se posent, au sujet de ce qui les attend après leur mort, les "candidats"-voyageurs pour l'Au-delà.

La vie au-delà de la vie doit assurément devenir une évidence toute naturelle pour les vrais croyants, une réalité dont l'on puisse s'entretenir en toute liberté.

À ce sujet, relativement à la foi en la survie de l'âme après la mort, l'on peut, en effet, observer de nombreux croyants qui affirment sincèrement croire à la survi{vanc}e de l'âme après la mort et, en apparence, ont orienté leur vie en conséquence, mais si, à une quelconque occasion, une preuve de cette vie de l'Au-delà sortant de la banalité leur est soudain apportée, alors les voilà tout effrayés ou profondément bouleversés. C'est la preuve qu'au fond ils n'étaient pas si convaincus que cela de la vie de l'Au-delà, sinon une preuve occasionnelle de ce genre leur paraîtrait chose toute naturelle. Ils ne devraient donc ni s'en affoler ni en être particulièrement bouleversés.

Il y a encore, en plus, d'innombrables circonstances qui démontrent clairement combien, en réalité, peu convaincus sont ces prétendus "croyants". La Foi en l'Au-delà n'est pas vivante en eux.

Pour la rédaction de ce livre l'auteur se base sur trois sources principales:

Un Enseignement spirituel de très haut niveau, très complet et très précis ainsi que diverses Traditions spirituelles de l'humanité.

Ses propres expériences, notamment celles de dialogue médial avec des âmes de l'autre Monde, ainsi que ses propres prises de conscience au cours de son propre cheminement.

Un choix de récits connus et publiés émanant de "témoins de l'invisible".

Son vœu principal en rédigeant ce livre est de faire œuvre spirituellement utile à son prochain ayant ressenti le profond sérieux de la vie et donc aussi celui de la mort, qui est inséparable de la vie sur la Terre.

Ce qu'il souhaite surtout faire ressentir, c'est combien la mort dépend de la vie qui l'a précédée et combien chacun se forge ainsi - de par l'exercice de son libre vouloir - son propre destin.

Il dépend donc de chacun que le lieu qui l'accueille après le déroulement de sa vie terrestre soit un jardin paradisiaque ou bien une vallée de larmes.

En cela nulle fatalité mais la simple conséquence de cette inébranlable Loi jadis déjà formulée par le Christ par la sentence:

"Ce que l'être humain sème, il le récoltera".

Cette Parole  peut être ainsi explicitée: La Loi de la Réciprocité de l'Action exige que l'être humain soit contraint de récolter tout ce qu'il sème, c'est-à-dire de récolter les effets ou les conséquences de tout ce dont il est le point de départ.

L'être humain, au début de toute action, ne dispose toujours que de la liberté de décision, il ne peut librement décider que de la direction dans laquelle la Force cosmique qui le traverse doit être dirigée. Mais il doit ensuite supporter les conséquences qui découlent de son choix, conséquences dues à l'action de la Force qui, en accomplissement de son vouloir, agit dans cette direction que lui-même a voulue.

Cette libre décision a, un jour, précédé toute fonction de réciprocité, c'est-à-dire chaque destin. Chaque fois, par son vouloir initial, l'être humain fit naître, créa quelque chose qu'il devra, un jour, tôt ou tard, lui-même éprouver. Quand cela se produira-t-il, l'on ne peut le dire à l'avance. Il se peut que cela soit dans la même existence terrestre en laquelle son vouloir initial créa la cause de son destin ultérieur. Mais l'événement peut tout aussi bien se produire lorsque l'être humain concerné aura abandonné sa dépouille terrestre et qu'il se trouvera dans l'Au-delà, ou même encore plus tard, au cours d'une nouvelle existence terrestre dans la matière grossière.

Plus nous avançons dans l'approfondissement du processus de la mort et plus nous voyons que se faire une idée claire au sujet de la mort signifie, en vérité, s'occuper d'abord vraiment de la vie.

D. Hammarskjold, Secrétaire Général des Nations Unies, aujourd'hui décédé, l'a exprimé de façon frappante, en disant:

«Lorsque l'on va au fond des choses, c'est notre conception de la mort qui décide de nos réponses à toutes les questions que pose la vie».

 

L'auteur

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Le Livre de la Mort Vivante - Présentation et Avant-Propos

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